Vous-êtes ici: AccueilActualités2018 04 18Article 437698

Actualités of Wednesday, 18 April 2018

Source: cameroon-info.net

Sommet du Commonwealth: Philémon Yang représente Paul Biya à Londres

Philémon Yang, PM camerounais a quitté mardi Yaoundé pour Londres Philémon Yang, PM camerounais a quitté mardi Yaoundé pour Londres

La récente chute de Robert Mugabe ouvre la voie pour un retour du Zimbabwe, dans le club des Gentlemen, après avoir passé 15 ans en marge des activités du Commonwealth. Paul Biya était invité au sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement membres du Commonwealth. Les travaux qui ont commencé depuis le lundi 16 avril, s’achèvent le vendredi 20 avril 2018. Le président Camerounais a envoyé pour le représenter, son premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang.


Ce dernier a quitté Yaoundé hier mardi 17 avril à destination de Londres où il assistera uniquement au regroupement des Chefs d’Etat et de gouvernement pour l’adoption des résolutions prises par des experts. 20 ans après le dernier sommet de Commonwealth à Londres, les pays anciennes colonies britanniques se retrouvent au Royaume-Uni avec pour principal objectif, le renforcement des échanges commerciaux au sein de l’organisation.

LIRE AUSSI: Conseil de Cabinet: ce que Philemon Yang a dit aux nouveaux ministres

« La période post-Brexit pourrait faire apparaître pour le Royaume-Uni d’importantes opportunités de négocier des accords commerciaux bilatéraux avec les pays membres intéressés », peut-on lire dans un communiqué du secrétariat du Commonwealth, présentant les enjeux de la réunion de Londres. Le changement climatique sera aussi au centre des débats.

Le P. M. Première autorité du Commonwealth, la Reine d’Angleterre, Elizabeth II a du haut de ses 91 ans, offrira un dîner demain jeudi 19 avril à ses hôtes au palais royal britannique à Buckingham. L’une des grandes curiosités de ce sommet, est le retour du Zimbabwe 15 ans après la décision de l’ancien président, Robert Mugabe, de se retirer du club des Gentlemen pour exprimer son mécontentement face aux critiques acerbes du Royaume Uni au sujet de l’organisation des élections présidentielles zimbabwéennes en 2003.

Emmerson Mnangagwa, le nouvel homme fort du Zimbabwe, successeur il y a cinq mois de l’inamovible Robert Mugabe, a donc engagé une offensive pour améliorer les relations internationales de son pays.