Vous-êtes ici: AccueilActualités2017 03 31Article 409551

Actualités of Vendredi, 31 Mars 2017

Source: camer.be

Six faux baccalauréats détectés au Cameroun

C’était au cours de la 83e session ordinaire de la Commission nationale d’évaluation hier à Yaoundé C’était au cours de la 83e session ordinaire de la Commission nationale d’évaluation hier à Yaoundé

299 dossiers et 343 demandes d’équivalences des diplômes soumis à l’attention des membres statutaires de la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger (CNE) hier à Yaoundé. 332 équivalences accordées, cinq cas de rejet enregistrés et six faux baccalauréats détectés. Ce sont les résultats des travaux de la 83e session ordinaire de la CNE présidée par Ngomo Horace Manga, secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, représentant le ministre Jacques Fame Ndongo, président de ladite Commission. « Il s’agit de faire correspondre une valeur juste, équitable et honnête des diplômes obtenus à l’étranger afin que triomphe l’excellence. La Commission est un cadre idoine qui permet au Minesup, au Premier ministère et aux départements ministériels de se prononcer aussi sur la reconnaissance des écoles étrangères dont les diplômes sont susceptibles de permettre aux étudiants d’intégrer la fonction publique », a rappelé Ngomo Horace Manga.

Pour cette autre session, les cas de rejet concernent les diplômes à caractère religieux et les diplômes d’université. « La CNE n’accorde pas d’équivalence à ce type de diplômes. C’est une tradition », a expliqué le Pr. Roger Bernard Onomo Etaba, sous-directeur des équivalences académiques et professionnelles au Minesup. Pour ce qui est des sanctions prévues à l’encontre des fraudeurs, le Pr. Roger Bernard Onomo Etaba rassure : « Nous présentons nos copies aux services compétents et aux autres instances pour sévir. Nous ne représentons pas une instance pénale. A chaque session, la liste des faux diplômes est adressée aux départements ministériels compétents ».

En ce qui concerne les innovations, il faut relever qu’elles consistent entre autres au traitement numérique des équivalences. « Désormais, un dossier d’équivalence qui entre au Minesup en ressort deux semaines plus tard, parce que nous saisissons immédiatement les institutions étrangères par Internet. Et en 48 heures, nous avons la réponse », a conclu notre interlocuteur.