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Actualités of Dimanche, 28 Janvier 2018

Source: www.camerounweb.com

Sissiku Tabé et ses coolaborateurs détenus au SED [Vidéo]

Ces arrestations et extraditions sont à mettre à l’actif de la collaboration entre les deux pays play videoCes arrestations et extraditions sont à mettre à l’actif de la collaboration entre les deux pays

On en sait beaucoup plus sur les contours de l’arrestation et l’extradition de Sissiku tabé. C’est la chaine de télévision TV5 Afrique qui lève le voile sur ces informations que le Nigéria et le Cameroun refusent toujours de commenter.

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Selon la chaine francophone, « le chef des séparatistes anglophones est arrivé samedi matin à Yaoundé avec une trentaine de ses collaborateurs. Ils avaient été arrêtés dans l’Etat de Taraba, dans le Nord-Est du Nigéria alors qu’ils participaient à une formation au maniement des armes après s’être passés pour des réfugiés fuyant les violences dans les régions anglophones du Sud-Ouest et du Nord-Ouest du Cameroun. Ils sont donc au total une quarantaine de séparatistes Camerounais actuellement détenus au Secrétariat d’Etat à la défense (SDE). »

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Ces arrestations et extraditions sont à mettre à l’actif de la collaboration entre les deux pays.

Faut-il le rappeler que c’est France 24 qui avait annoncé la présence des sécessionnistes à Yaoundé. « Ayuk Sisiku, le dirigeant sécessionniste du Cameroun anglophone et neuf de ses hommes ont été extradés à Yaoundé ce matin. Ils sont été incarcérés dans une prison de haute sécurité de la capitale camerounaise » a affirmé France 24. Une information très vite démentie par certains confrères journalistes locaux. « L’information sur la présence des leaders de la sécession à Yaoundé est fausse. Ils sont toujours au Nigeria. J’ai contacté un leader ambozonien qui dément cette rumeur. Même le Sahara repoters, célèbre agence de presse nigériane n’en parle pas. RFI non plus » a réagi Michel Biem Tong, journaliste spécialisé dans les questions des droits de l’homme.

De leur côté, les autorités camerounais n’ont donné aucune piste sur cette nouvelle page de la crise anglophone. « S’il y a du nouveau, je vais personnellement vous appeler pour vous informer » a réagi Issa Tchirroma.

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