Service à volonté : un bus transportant des bières renversé et dévalisé à Fondjomekwet (vidéo)

• L’occasion fait le larron

• Un bus s’est renversé

• Il a fait couler la bière

La tentation pousse au vol ou au méfait. Une circonstance favorable fait souvent faire quelque chose à quoi on n’aurait peut-être pas pensé autrement. C’est ce qui arrivé à Fondjomekwet où des habitants chanceux sont tombés sur un bus renversé et des bières à gogo. Service à volonté.

Fondjomekwet est une localité du Cameroun située dans le département du Haut-Nkam et la Région de l'Ouest. C'est une chefferie bamiléké qui fait partie de l'arrondissement de Bandja.

Vendredi le 12 août 2022, le lanceur d’alerte camerounais N’zui Manto a publié des images des habitants de la localité en liesse, devant des bouteilles de bière qui les suppliaient d’être prises. Ils ne se sont pas priés avant de boire sur les lieux. D’autres ayant les yeux plus gros que le ventre, ont emporté plusieurs bouteilles à la maison pour faire plaisir à leur famille.

« Fête nationale en ce moment à Fondjomekwet où un camion chargé de centaines de casiers de bière s'est renversé », a annoncé le Camerounais qui relate les faits.

Il précise que tout le monde est sur le terrain : « Aveugles, sourds, estropiés, lépreux, mendiants, et même notables de la chefferie ont rendu grâce aux ancêtres après qu'un camion transportant 33 export, Amstel, Mutzig, Castel s'est retrouvé les roues en l'air et les casiers au sol ».

Mais très vite, ajoute-t-il, « la situation va dégénérer lorsque pa'a Ndjankou va tenter de chasser tout ce monde affirmant que le camion accidenté se trouve sur son terrain et que toutes les bouteilles logiquement lui appartiennent dorénavant ».



Les internautes sont morts de rire : « Mine de rien, j'apprécie l'ordre qui règne, mes voisins sont vraiment disciplinés cette fois parce ce qu'on se connait ».

« On dirait que les habitants de ce village sont humbles. Car ils sont en train de ranger les casiers de bières et ne consomment que peu. Cette discipline est due à la peur ».

« La question que je me pose : est-ce qu’on peut développer un pays avec les soûlards ? Je ne vois pas d'aveugles, ni de sourds, ni de lépreux, ni de notables. Tout ce que je vois ce sont des mendiants ».