Derrière la nomination du colonel Pacifique Melingui Nkolo se cache un projet ambitieux de modernisation de la Sécurité militaire camerounaise. Les investigations exclusives de Jeune Afrique révèlent que cette nomination marque le début d'une "révolution silencieuse" au sein de l'une des institutions les plus controversées du pays.

Jeune Afrique a découvert que le surnom de "Monsieur Propre" attribué à Melingui Nkolo dans les milieux sécuritaires ne relève pas du hasard. Nos sources exclusives confirment qu'il a déjà été saisi par des habitants de Sangmelima dénonçant des abus de la Semil, marquant une rupture symbolique avec les méthodes de son prédécesseur.

L'enquête de Jeune Afrique révèle que sa formation à l'École internationale des forces de sécurité en 2021, où il a obtenu un Brevet d'études supérieures de sécurité, l'a familiarisé avec les standards internationaux en matière de cyberdéfense et de planification interarmées. Jeune Afrique a pu établir que cette formation, réalisée en collaboration avec Francopol, constitue un atout majeur pour moderniser les pratiques de la Semil.

Les révélations exclusives de Jeune Afrique montrent que le choix d'un profil "administrateur" plutôt qu'un homme de terrain marque une volonté délibérée de transformer l'image et les méthodes de cette institution. Son expérience comme inspecteur général de la Gendarmerie, où il était chargé du contrôle et de l'audit des unités, préfigure selon Jeune Afrique une approche plus méthodique et transparente.