La lecture est une activité essentielle pour le développement des enfants, des jeunes et la culture des plus âgés. Bien choisie, la littérature offre de nombreux avantages cognitifs, linguistiques et socio-émotionnels.

Pour les tout-petits, la lecture leur permet d’avoir un large éventail de mots, de phrases et de structures grammaticales, améliorant ainsi leur compréhension et leur expression verbale.

Aussi, elle les aide à comprendre des concepts complexes, des histoires et des idées, ce qui développe leur capacité à analyser et à interpréter des informations.

Un autre bienfait de la chose est qu’elle participe au développement de l'empathie car la lecture d'histoires permet aux enfants de se mettre à la place des personnages et de comprendre leurs émotions et leurs motivations, ce qui favorise l'empathie et la compréhension sociale.

Par-dessus tout, elle prépare les enfants à l'apprentissage scolaire en leur enseignant les compétences de base en lecture, en écriture et en compréhension. C’est sans doute la raison pour laquelle son enseignement est inscrit dans le système éducatif camerounais.

Mais le programme des livres choisis pose un problème. Le lanceur d’alerte N’zui Manto écrit à cet effet : « C’est grave au Cameroun. Voici ce que l’on vend à vos enfants à la Fnac à Douala. Ouvrage pour enfants exposé au rayon de la Fnac de Douala. Lubrifiant, jouir, oral sexe, sperme, vagin ».

L’activiste ne s’empêche pas de demander ce que cela apporte à un enfant de se pervertir à son jeune âge ? Pour lui, la rigueur et la moralisation ne sont pas respectées par les autorités en charge de suivre les espaces qui proposent les livres à faire lire à la jeunesse.