Les révélations explosives de Kamerfoot sur les dérives du conseiller technique n°2 du ministère des Sports ébranlent le football camerounais. Entre accusations de corruption, ingérences politiques et comportements jugés inappropriés lors des déplacements officiels des sélections nationales, l'affaire Tollo cristallise toutes les tensions autour de la gestion chaotique du football national. De Praia à Casablanca, en passant par Johannesburg et Kampala, un même schéma se répète selon la rédaction sportive : détournement de missions officielles, présence de femmes dans l'entourage des équipes et climat de division au sein des Lions Indomptables. Face aux menaces juridiques brandies par l'intéressé, Kamerfoot maintient ses accusations et promet de nouvelles révélations sur ce qu'elle qualifie de "système corrompu" qui gangrène le football camerounais.
LE DOSSIER DE LA REDACTION
« Cyrille Tollo, le jouisseur invétéré du MINSEP enfin démasqué »
En lisant le pamphlet du conseiller technique n°2 du MINSEP, on se demande vraiment qui veut tromper qui. Il accuse les autres de désinformation alors que le ministère dont il est l’un des piliers est lui-même devenu la fabrique officielle du désordre dans le football camerounais.
Comment Cyrille Tollo l’archéologue du Minsep peut-il parler d’« expédition victorieuse » à Praia alors que le Cameroun en est revenu humilié sur le terrain et divisé en dehors ? Où étaient donc ces fameuses « dispositions » des pouvoirs publics quand les Lions refusaient de s’entraîner, quand la tanière se transformait en foire et quand des personnes étrangères à la mission officielle — femmes, courtisans et marabouts — circulaient librement autour des joueurs ?
Il s’érige en donneur de leçons, parlant de loyauté et d’État, mais tout le monde sait que le MINSEP a pris en otage l’équipe nationale, piétinant la FECAFOOT et semant la confusion dans les vestiaires. Qu’on ne vienne pas nous dire que ce sont les journalistes ou les supporters qui divisent : c’est bien le ministère qui, par ses manigances et ses détournements, a mis l’équipe nationale à genoux.
Monsieur Tollo ose même pointer du doigt « 52 publications nauséabondes » sur Kamerfoot Officiel. Mais il oublie que si la presse parle, c’est parce que les faits sont là : corruption, ingérence, mensonges d’État. Que veut-il ? Que les Camerounais ferment les yeux et applaudissent pendant que la tanière devient une chambre de passe et que notre football s’enlise ?
Quant à son image d’un Cameroun « uni » derrière ses Lions, c’est une insulte à la vérité. Les divisions sont visibles à l’œil nu, les joueurs se plaignent, les entraîneurs sont fragilisés, les supporters sont indignés. Si le Cameroun est humilié aujourd’hui, c’est bien parce que le ministère a décidé de piétiner les règles du jeu.
En réalité, Cyrille Tollo ne défend pas l’intérêt général. Il défend un système qui détruit, qui divise et qui détourne l’argent public. Son texte est une opération de communication, une tentative maladroite de blanchir un ministère responsable du chaos actuel. Mais les Camerounais ne sont pas dupes.
« Praia, Casablanca , Johannesburg, Kampala : partout le même scandale signé Tollo »
Le conseiller technique n°2 du MINSEP doit comprendre une chose : la rédaction de Kamerfoot détient encore bien d’autres éléments compromettants sur ses frasques lors de nombreux déplacements des sélections nationales du Cameroun. Qu’il ne se réjouisse pas trop vite.
Prenons un exemple concret : la CAN U-17 à Casablanca au Maroc. Pendant que de jeunes joueurs camerounais, âgés de moins de 17 ans, défendaient vaillamment les couleurs de la nation, Cyrille Tollo, lui, s’offrait du bon temps en compagnie d’une femme qu’il avait introduite dans la tanière. Cette dame, dont nous détenons la photo, a défilé sans gêne devant les enfants de l’équipe nationale, provoquant le malaise de plusieurs membres du staff. Mais personne n’a osé dénoncer ces agissements honteux, puisqu’il représentait directement le ministre des Sports. Quel exemple pour la jeunesse, lui qui est censé incarner un modèle et un référent moral ?
Qu’il ne se cache pas derrière les agents de sécurité pour se dédouaner. Chacun sait que ces derniers sont nommés et contrôlés par le ministre, et qu’ils n’oseront jamais rédiger un rapport défavorable à un cadre du MINSEP.
Tollo parle de médias « téléguidés » ? Quelle ironie ! Lui-même et ses amis du ministère sont passés maîtres dans la manipulation médiatique. N’est-ce pas lui, au Maroc, qui envoyait des photos à un média en ligne dans le seul but d’induire l’opinion publique en erreur, simplement parce que Kamerfoot avait annoncé l’absence de Marc Brys à l’entraînement ? Même Benjamin Amenda, pourtant un fervent soutien du MINSEP, a reconnu dimanche dernier sur le plateau d’Infos TV que la nomination de Cyrille Tollo comme représentant à Praia était une erreur monumentale de Narcisse Mouelle Kombi, au regard de ses frasques et de la mauvaise presse qui l’entoure.
Cyrille Tollo ose mentionner 52 publications de Kamerfoot ? Cela prouve simplement qu’il nous lit assidûment et qu’il sait pertinemment que nous suivons chacun de ses pas. Qu’il se rassure : la liste n’est pas exhaustive. À Casablanca, à Johannesburg, à Praia ou encore à Kampala, c’est toujours le même scénario : ce monsieur a pour habitude de s’installer avec des femmes. À Kampala, il est venu accompagné d’une femme et d’un enfant. Était-ce son fils ? Mystère. Ce qui est certain, c’est qu’il a passé tout le séjour avec eux au lieu de se consacrer pleinement à sa mission officielle.
Quant à ses accusations sur la monétisation, rappelons-le clairement : notre page Kamerfoot Officiel n’est pas monétisée. Notre engagement n’est pas motivé par l’argent, mais par le souci de défendre l’honneur du football camerounais et la vérité face aux dérives d’un système corrompu.
Pour l’instant, nous choisissons de nous concentrer sur le cas de Cyrille Tollo, ce jouisseur invétéré. Mais qu’il sache, ainsi que d’autres cadres du MINSEP, que nous avons encore des révélations à faire. Nous savons, par exemple, qu’à Praia, un autre cadre du ministère a été surpris par un membre du staff médical raccompagnant une jeune fille à 7 heures du matin le jour du match. Nous n’en dirons pas plus aujourd’hui, mais qu’il se reconnaisse et qu’il mette fin à ces pratiques indignes lors des prochains voyages.
Cyrille Tollo peut bien se draper dans un patriotisme hypocrite pour tenter de masquer ses dérives. Mais les faits sont là, têtus et irréfutables. Et la vérité finira toujours par éclater.
Monsieur Tollo, à chaque sortie publique vous brandissez la menace des tribunaux comme une arme. Pensez-vous vraiment intimider qui que ce soit avec ces gesticulations juridiques ?
Ce pays ne vous appartient pas. Vous semez le désordre dans le football avec l’argent du contribuable, vous remplissez les vols officiels de vos amis, de vos frères et même de vos compagnes, toujours aux frais de l’État. Et parce que vous savez que vos pratiques sont indéfendables, vous sortez systématiquement l’épouvantail du tribunal, comme si cela devait réduire les Camerounais au silence.
Qu’on soit clair : personne n’a peur de vous. Votre manie de brandir des plaintes à tout-va relève d’un enfantillage indigne d’un cadre censé représenter l’État. Au lieu d’utiliser la justice comme un bouclier, commencez plutôt par rendre des comptes sur vos propres dérives.
Monsieur le conseiller technique, vous êtes libre de mener votre vie privée comme vous l’entendez. Mais le véritable problème commence lorsque vos excès viennent troubler la quiétude des joueurs et du staff technique.
Lors d’un récent déplacement, un joueur – que nous préférons ne pas nommer – n’a pas caché sa stupéfaction face à vos incessants changements de compagnes à chaque voyage. Étonné, il a lâché cette phrase qui en dit long : « Le pater-ci prend toutes ces femmes où ? »
Ces comportements suscitent moqueries, malaise et distractions au sein d’un groupe qui devrait rester concentré uniquement sur la compétition. Si vous tenez absolument à vous adonner à ce genre d’activités, la moindre des choses serait de le faire en dehors de la tanière, dans la discrétion d’un hôtel, puis de regagner le camp incognito.
Ceci n’est pas une attaque personnelle, mais un conseil de bon sens : vos frasques ne doivent pas continuer à parasiter l’environnement des Lions Indomptables, déjà assez fragilisé par les divisions et les ingérences.
Monsieur Tollo, que cela soit clair : ce que nous avons révélé jusqu’ici n’est qu’un échantillon. Nous avons encore des balles dans notre chargeur, et au moment opportun, nous saurons les utiliser. À vous de choisir si vous voulez que l’opinion découvre le reste.