Actualités of Thursday, 31 July 2025

Source: www.camerounweb.com

Scandale sexuel dans la police camerounaise : une nouvelle actrice identifiée (photo)

L’affaire de « pornographie institutionnelle » impliquant des hauts gradés de la police camerounaise prend une nouvelle tournure avec l’identification d’une autre participante présumée. Après les révélations accablantes sur le commissaire divisionnaire Josué Ossomo et l’officière Christelle Eboa, une troisième femme, Ngo Hand Josiane Labelle, alias "Labelle Hand" sur TikTok, a été reconnue comme ayant pris part à la séance filmée dans un bureau administratif de Yaoundé.

Malgré ses efforts pour masquer son visage, des détails trahissent sa présence : sa chaussure rose, sa montre et ses bracelets, visibles dans les vidéos devenues virales, ont permis aux internautes et lanceurs d’alertes de l’identifier. Selon nos sources, Josiane Labelle travaille aux affaires sociales à Yaoundé, un poste qui contraste violemment avec son implication présumée dans ce scandale aux relents de lesbianisme et voyeurisme institutionnel.

Les images, qualifiées de « casting pour Kamasutra : édition administrative » par le journaliste Paul Chouta, montrent des scènes choquantes tournées dans un bureau officiel, sous le regard silencieux du portrait du Président Paul Biya. La diffusion de ces vidéos a provoqué une onde de choc dans l’opinion publique, dénonçant une « hypocrisie institutionnelle » et une « trahison de la confiance publique ».

Face à l’ampleur du scandale, le Délégué Général à la Sûreté Nationale, Martin Mbarga Nguelé, a pris des mesures radicales :

Suspension immédiate du commissaire Josué Ossomo ; Arrestation et procédure disciplinaire engagée contre tous les agents impliqués, en vue d’une « révocation immédiate » ; Renvoi devant le tribunal militaire pour les responsables.

Le Commissaire Divisionnaire Mbiti Alinda, ancien Délégué régional adjoint de la Sûreté de l’Extrême-Nord, a été nommé pour assurer l’intérim.

Ce scandale soulève des questions cruciales sur l’éthique, la discipline et l’intégrité au sein des forces de l’ordre camerounaises. Les enquêtes en cours détermineront l’étendue des responsabilités, mais une chose est sûre : l’image de la police nationale est gravement entachée.