L'Archidiocèse de Douala a pris une décision forte en suspendant le prêtre Ayissi Bedime de ses fonctions, suite à des allégations de harcèlement sexuel envers des jeunes filles de la paroisse Marie Madeleine de Logpom. Cette suspension, connue sous le terme canonique "Ferendae Sententiae", ne réduit pas le prêtre à l'état laïc mais l'envoie réfléchir dans un endroit reculé, loin de sa mission.


Le Père Ayissi Bedime est désormais interdit de célébrer des messes en public et d'administrer des sacrements. Cette mesure a été prise après que des captures d'écran de discussions WhatsApp, dans lesquelles le prêtre tenait des propos obscènes, ont été rendues publiques. Ces messages étaient adressés à une jeune fille enregistrée sous le nom de "Padre François" dans son téléphone.


Selon des enquêtes préliminaires, il y a trois mois, une jeune servante de messe a commencé à recevoir des messages inappropriés de la part du Père Ayissi. Les messages demandaient des photographies indécentes et tentaient de la persuader de passer à l'acte avec lui. Des sources au sein de l'église rapportent qu'une des victimes aurait subi une agression sexuelle de la part du prêtre, qui lui aurait fait des attouchements répétés dans des parties intimes. Le prêtre a été surpris en pleine action par son sacristain, ce qui a conduit au dépôt immédiat d'une plainte auprès des autorités policières.


Cependant, selon une source anonyme, des avocats, juristes et hommes influents fréquentant la paroisse feraient pression pour faire retirer la plainte déposée contre l'abbé au commissariat central numéro 4 de Douala. Dans l'une des captures d'écran des discussions entre le prêtre et la victime, on peut lire le prêtre dire : « Je dois te pénétrer, est-ce que tu le sais ? Est-ce que tu veux d'abord que je te pénètre ? ». À cela, la jeune fille répond : « C'est la deuxième fois que vous m'envoyez ce message ». Le prêtre reconnaît avoir envoyé ce message à plusieurs reprises.


La communauté de Douala et les fidèles de la paroisse Marie Madeleine de Logpom sont sous le choc. Beaucoup expriment leur indignation et leur tristesse face à ces allégations, qui contrastent fortement avec les valeurs de l'Église catholique. L'Archidiocèse de Douala a promis de coopérer pleinement avec les autorités pour faire la lumière sur cette affaire et prendre les mesures disciplinaires appropriées.