Actualités of Monday, 10 November 2025
Source: www.camerounweb.com
L'analyste sportif conteste la version des faits et dénonce une "intrusion" au domicile du joueur
Alors que la vidéo impliquant Moumi Ngamaleu continue de faire le buzz sur les réseaux sociaux, une version radicalement différente des événements émerge. Franck Éric Diffo, analyste sportif et observateur attentif du football camerounais, prend la défense du Lion Indomptable et remet en question le récit dominant de cette affaire.
Contrairement à ce qui a été largement relayé, Diffo conteste formellement l'accusation d'infidélité. "Non, il n'y a pas eu d'adultère : les deux n'étaient déjà pas époux et étaient séparés depuis quelques jours, tel que la fille elle-même l'explique dans la vidéo", précise-t-il, invitant à une écoute plus attentive des propos de Nikki Seey.
Selon cette analyse, la rupture était déjà consommée au moment des faits, ce qui changerait considérablement la nature juridique et morale de l'affaire.
L'analyste va plus loin en dénonçant les conditions dans lesquelles la vidéo a été réalisée. "Le joueur n'a pas été confronté à la police tel que le disent certains médias", affirme Diffo. Il explique que c'est l'influenceuse russe qui serait venue "avec ses gardes du corps qui ont violenté le joueur qui empêchait qu'on rentre dans son domicile à lui".
Plus troublant encore, Nikki Seey aurait réalisé un double des clés de la maison de Ngamaleu à son insu. "Elle n'a donc pas pris son copain en train de la tromper, elle a juste fait irruption chez lui", insiste l'observateur.
Un détail attire particulièrement l'attention de Diffo : la présence d'une tierce personne lors de cette intrusion. "Elle est venue avec des gardes du corps à elle, mais en plus avec une autre fille qui avait pour mission exclusive de faire des vidéos", révèle-t-il, soulignant que ces images "présentent la nudité du joueur".
Cette présence d'une cameraman dédiée soulève des questions sur la préméditation de cette opération et sur le respect de la vie privée et de l'intimité du footballeur.
"S'il y a une victime, c'est bien Moumi Ngamaleu"
Pour Franck Éric Diffo, le renversement de perspective est total : "S'il y a donc une victime dans cette vidéo qui circule, c'est bien Nicolas Moumi Ngamaleu." Une position qui va à contre-courant de la vague d'indignation initiale sur les réseaux sociaux.
Priorité au rassemblement, réaction après les barrages
L'analyste appelle désormais à la retenue et à la concentration sur l'objectif sportif. "Nous attendons pour le moment qu'il s'intègre bien dans le groupe des Lions présent à Rabat", déclare-t-il, avant d'ajouter : "Sa réaction sur le sujet (s'il veut s'exprimer), selon moi, devrait intervenir après les barrages."
Un message clair : l'heure n'est pas aux polémiques mais à l'unité. "Le Cameroun doit impérativement bien se comporter du côté du Maroc. Let's Roar Together 🇨🇲
", conclut Franck Éric Diffo.
Cette prise de position vient complexifier une affaire qui semblait initialement simple. Entre violation de domicile, atteinte à la vie privée, diffusion d'images intimes et manipulation médiatique, le dossier prend une tournure juridique potentiellement explosive.
Pour l'instant, ni Moumi Ngamaleu ni son entourage n'ont communiqué officiellement. Le joueur, attendu à Rabat pour le rassemblement des Lions Indomptables, devrait se concentrer sur le match capital contre la RDC.
Reste à savoir si cette version des faits trouvera écho dans l'opinion publique, ou si le joueur décidera, après la compétition, de porter l'affaire sur le terrain judiciaire pour violation de domicile et atteinte à son intimité.