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Actualités of Friday, 5 February 2016

Source: cameroon-info.net

Santé: Louis Bapès Bapès va très mal

Louis Bapes Bapes (photo d'archives) Louis Bapes Bapes (photo d'archives)

Rien ne va plus pour celui qui, jusqu’au 2 octobre 2015, était ministre des Enseignements secondaires. En fait, « une fois sorti du gouvernement, il croyait pouvoir bénéficier d’un meilleur suivi médical », relève le journal La Météo, dans sa livraison de ce jeudi 04 février 2016, en kiosque.

Interné et cloué au lit dans un  établissement hospitalier de la capitale depuis lors , son état de santé l’a empêché de se rendre au Tribunal Criminel Spécial, où il était récemment attendu pour une affaire de détournement de 550 millions de Fcfa, relative aux primes et perdiems, non payés aux responsables de l’organisation des examens et concours pour le compte des exercices 2005-2009, indique le journal d’informations et d’analyses.

Pourtant, son ex-homologue Essimi Menye, ex-ministre de l’Agriculture,  a pu bénéficier d’une évacuation sanitaire après avoir été admis au centre médico-social de la Caisse de prévoyance sociale (Cnps), précise le journal. Aujourd’hui en pleine forme aux Etats-Unis,  l’ex-ministre était attendu lui aussi au Tcs pour une affaire de détournement de près de 9 milliards de Fcfa. Il ne s’y est d’ailleurs  jamais rendu et aurait pour ainsi dire, filer entre les mailles de la justice camerounaise.

Brièvement incarcéré à la prison centrale de Kodengui le 1er avril 2014, le chef de l’Etat s’était rendu  à l’évidence plus tard que l’affaire ‘Bapès Bapès’ était en réalité teintée de faits maquillés, voire erronés, par rapport au poids et à la respectabilité de celui qui aura consacré plus d’une dizaine d’année au service  de l’éducation des jeunes camerounais.

Aujourd’hui, d’après La Météo, le vrai malade Bapès Bapès n’a que ses larmes pour pleurer. Abandonné à lui même, il n’y aurait pas, grand monde à son chevet. Pas même ses anciens collaborateurs, à l’origine de ses frasques avec la justice, précise le journal. Il reste donc dans l’attente d’une éventuelle évacuation sanitaire.