Cabral Libii a participé à l'élection présidentielle, pas avec la même certitude de faire un bon score qu'en 2018 parce que l'espace politique est déjà acquis cette fois-ci par Issa Tchiroma Bakary, grande figure de l'opposition. Avant, pendant et après le vote, beaucoup d'histoires ont été dévoilées et qui ne font pas réellement les affaires du président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), Cabral Libii. On lui reproche sa proximité déguisée avec le régime en place, son arrogance vis-à-vis de ses aînés en politique, ses coups bas aux militants du parti, etc.

Maintenant, c'est une nouvelle tempête politique qui s'abat sur le même parti. Dans une déclaration qui fait déjà grand bruit, résume Paul Chouta le lanceur d'alerte, Jacques Bertrand Mang, ancien membre du bureau directeur du parti, affirme avoir démissionné après une révélation troublante de Cabral Libii lui-même.

Il a confié que lorsque Cabral lui dit qu'il a reçu de l'argent pour ne pas reconnaître la victoire de Tchiroma, il a été choqué et c'est pourquoi il a démissionné. Il s'agit là d'accusations qui font vaciller le discours moral du PCRN, reconnait Chouta.

« Cette déclaration, si elle est avérée, jette une ombre profonde sur l'image d'intégrité et de rupture que Cabral Libii s'efforce de défendre depuis des années. Longtemps perçu comme le symbole d'une nouvelle génération politique, le leader du PCRN se retrouve aujourd'hui au cœur d'une polémique qui menace de fissurer la crédibilité du mouvement qu'il incarne », balance le lanceur d'alerte.

Inutile de rappeler que depuis plusieurs mois, le parti de Cabral Libii traverse une crise interne marquée par des tensions, des suspensions et des démissions en série. La dernière démission est celle de l'épouse de Nourane Foster.

Le principal concerné Libii n'a pas encore fait de sortie, mais les faits irritent déjà la population, sur la partie de celle-ci qui avait confiance au parti, qui commence à se demander si le PCRN est-il réellement un parti de l'opposition ?