Samuel Eto'o répond enfin à ses détracteurs: 'Je vais tracer le chemin, vous viendrez abîmer après moi'

Resté très silencieux depuis le début des décisions du TAS et les remous qui ont suivi ces décisions, Samuel Eto'o a enfin brisé le silence.

Dans une réaction du président de la Fécafoot que l'on découvre dans le journal Investigation de ce jeudi 24 août, il demande à ceux qui s'évertuent à le combattre afin de prendre sa place à la tête de la Fécafoot de patienter.

Connaissant leur intention, il promet de faire le nécessaire avant leur arrivée.

"Ne soyez pas pressés, je vais tracer le chemin et vous viendrez abîmer après moi", a déclaré Eto'o.

Samuel Eto'o a publié un autre message sur sa page Facebook.

"N’AYEZ PAS PEUR. Je m’appelle Samuel Eto’o Fils. Je suis Camerounais d’ici, d’ailleurs, de chaque millimètre du « Continent ». La sève de toutes nos identités coule dans mes veines. J’ai même été élevé à la dignité d’« African soldier » par Nelson Mandela. Paix et sérénité à ceux qui me soutiennent dans mon projet visant à redonner au football camerounais toute sa grandeur. Nous subissons la violence de l’adversité mais gardons-nous d’y céder. Nous trébucherons devant les obstacles mais nous continuerons d’avancer. S’il nous arrive de tomber, Dieu nous donnera la force de nous relever pour repartir de l’avant. Nos intentions sont nobles, notre force est notre foi en un avenir meilleur pour nos jeunes footballeurs. Nous y arriverons avec l’aide des camerounais de Mokolo à Yabassi, de Foumban à Tongolo, d’Akonolinga à Bamougoum en passant par Bokito, et même par Pitoa. Force et courage à vous, mes amis. May God bless all of you. Merci. Do not be afraid", écrit Eto'o.

Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Samuel Eto'o Fils n’a pas que des 'ennemis'. L’ancien capitaine des Lions indomptables a également derrière lui de grands soutiens qui le supportent les yeux fermés.

« Trop c’est trop, nous devons agir. Je le défendrai contre mille. Avec ma machette (…). Calme-toi, on n’a pas besoin de machette. Samuel a juste besoin de savoir que le peuple est avec lui. Tu es choisi, n’abandonne pas (…). Frère, tu es le chargé de mission, avance seulement », entend-on dans une vidéo devenue virale sur la toile, réalisée par les Bassa.

« Les Bassa soutiennent le président de la Fecafoot. Qui va dire aux Bassa que la Fecafoot appartient à tous les Camerounais et n’est pas une entreprise privée de leur frère du village Samuel Eto'o Fils ? Qu’ils n’ont qu’à le prendre et faire de lui mbombock à Makak ou à Boumnyebel ? », écrit un lanceur d’alerte qui a relayé la vidéo.

« Vous imaginez que les Bamiléké, Beti, Sawa, Toupouri, Bakweri avaient produit pareil spot pour soutenir leur frère du village ? Qu’est-ce qu’on n’aurait pas dit ? », se demande-t-il.

« Jusqu’à l’autre veut même prendre la machette ! Exactement comme son frère qui promettait de charcuter les opposants de Paul Biya en France. Ce gars de Samuel Eto'o Fils est un chantre de la division, une calamité absolue », lit-on.