Le 1er Mai 2025, à l'occasion de la fête du travail, l'Hôpital Général de Yaoundé a accueilli un invité de marque : Samuel Eto'o Fils, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT). Cette visite, qui s'inscrivait dans le cadre des célébrations de la journée internationale du travail, a été l'occasion pour l'ancien capitaine des Lions Indomptables d'aborder plusieurs sujets d'importance, notamment la situation salariale à la FECAFOOT et de clarifier une ancienne polémique datant de la Coupe du Monde 2014.
Dès son arrivée sur les lieux, Samuel Eto'o a tenu à rendre visite à Jean-Paul Akono, ancien sélectionneur des Lions Indomptables et double champion d'Afrique, actuellement hospitalisé. Ce geste, symbolique de la considération qu'Eto'o porte aux figures emblématiques du football camerounais, a été salué par le personnel de l'établissement.
"Je vous dis merci au nom de tous ces Lions, au nom de tous ces footballeurs qui passent par ici," a déclaré Eto'o en s'adressant au personnel soignant.
Lors de son allocution devant le personnel hospitalier, le président de la FECAFOOT a tenu à souligner les efforts déployés par son administration pour garantir des conditions de travail optimales aux employés de la fédération.
"À la fédération, je peux le dire avec beaucoup de fierté, après beaucoup de difficultés, nous avons des cadres qui touchent 3 millions [de Francs CFA]," a affirmé Samuel Eto'o sous les applaudissements de l'assistance.
L'ancien buteur du FC Barcelone a également insisté sur la régularité des paiements, précisant qu'aucun mois de salaire n'avait été sauté sous sa présidence, tout en rappelant l'exigence de responsabilité qui incombe aux employés bénéficiant de ces avantages.
L'un des moments forts de cette visite a été la révélation faite par Samuel Eto'o concernant un épisode controversé remontant à la préparation de la Coupe du Monde 2014 au Brésil. À l'époque, son absence lors de la cérémonie officielle de remise du drapeau national par le Premier ministre Philemon Yang avait été interprétée comme un boycott délibéré, dans un contexte de tensions liées aux primes des joueurs.
"Et d'ailleurs, il y a une fausse histoire de drapeau qui a surgi pourtant j'étais couché ici. J'étais malade," a-t-il expliqué, affirmant ainsi que son absence était due à des raisons médicales et non à un acte de défiance comme cela avait été suggéré à l'époque.
Saluant la qualité des soins prodigués au sein de l'Hôpital Général de Yaoundé, Samuel Eto'o a évoqué la possibilité d'établir un partenariat formel entre la FECAFOOT et l'établissement hospitalier. Cette initiative permettrait aux joueurs et joueuses des différents championnats nationaux de bénéficier des services de l'hôpital.
"Je verrai avec mon aîné pour que nous ayons des accords et faciliter que tous les joueurs de nos championnats, joueurs, joueuses, viennent se soigner ici. Parce que je confirme que vous êtes les meilleurs et qu'on peut vous faire confiance," a promis le président de la FECAFOOT.
Cette annonce s'inscrit dans la lignée des efforts déployés par Samuel Eto'o pour améliorer les conditions de pratique du football au Cameroun depuis son élection à la tête de la fédération.
La présence de Samuel Eto'o à l'Hôpital Général de Yaoundé en ce jour symbolique du 1er Mai témoigne de l'engagement du président de la FECAFOOT à valoriser le travail des différents acteurs qui contribuent au bien-être des sportifs camerounais.
Cette visite intervient également dans un contexte où le football camerounais cherche à retrouver ses lettres de noblesse sur la scène continentale et mondiale, avec une nouvelle génération de Lions Indomptables qui s'affirme progressivement.