Salaire minimum au Cameroun : sous le feu des criques, Paul Biya prend une décision étonnante

C’était une décision apprécié par certains, moins par la plupart. En fin janvier 2023, le salaire minimum interprofessionnel minimum garanti est passé de 36 270 francs CFA à 41 875 francs CFA. Cette augmentation du Smig avait particulièrement été contestée par les travailleurs. Les représentants des syndicats n’ont pas approuvé le montant proposé par le gouvernement et réclament qu’il soit augmenté à 60 000 francs CFA.

Aussi, au même moment, sur le territoire camerounais, certains patrons dans le privé acceptent déjà de payer 60 000 FCFA à leurs employés.

Dans une publication sur Facebook, Calixthe Beyala s’étonne que l’Etat camerounais, qui lui-même sous-paie ses employés demande aux entreprises privées de payer des salaires plus élevés.


Le Cameroun est une curiosité planétaire ! Alors que je dénonce depuis des mois, et ce, dans les médias du monde entier, les salaires minables donnés aux Camerounais, plusieurs décrets instituant les nouveaux salaires sont sortis :
Dans la fonction publique, le smic est relevé de 36 000 CFA à 41500, c'est à dire de 52 euros à 61 euros à peu près, on se demande encore, comment ils feront pour vivre. Un autre décret vient de porter le SMIC dans le privé à 60 000 francs CFA.


Rions un peu : dans tous les pays qui se respectent, l'état est le plus grand employeur, avec ses moult fonctionnaires. Les entreprises privées représentent peu !

Alors même que l'état camerounais ne paie pas ses prestataires privés qui par ricochet se doivent de payer leurs employés, que les fournisseurs de l'état pleurent des impayés depuis des lustres, comment cet état voudrait-il que ceux-là non seulement paient les employés à un SMIC de 60 000 et survivent ? Où pense-t-il que ces privés pourraient trouver de l'argent ?


Enfin, depuis quand, le SMIC dans un pays n'est pas le même dans tous les secteurs ?
Le Cameroun est réellement une curiosité mondiale. L'état sous paie ses employés et demande aux privés de faire mieux que lui, la bonne blague.