La nouvelle rentrée scolaire fait courir les parents. Ils doivent trouver les moyens nécessaires pour que leurs enfants aillent à l’école sans aucune difficulté. Un parent a réussi à prévoir l’argent qu’il faut. Mais sa femme a jugé bon de prendre cette somme et de s’enfuir. Déboussolé, le mari se confie à un coach sur la toile.

Ma part de rentrée scolaire en tant que parent a tourné au vinaigre. Ma femme a accouché il y a de cela trois mois tout juste. Je assurer que tout se passait très bien. Tous s'est toujours bien passé entre elle et moi. Je ne sais pas à quel moment les choses ont mal tourné.

Après son accouchement, il n'y avait aucun problème. J'ai même réduit mes jours de boulot pour m'occuper d'elle comme je le fais à chaque accouchement. Je signale qu'à part ce nouveau-né, nous avons trois autres enfants. Les jumelles de dix ans et un garçon de 5 ans. Il y a quelques jours, je suis rentré du boulot et j'étais content en lui disant que j'ai déjà l'argent pour la rentrée des enfants. Au moins l'argent des fournitures et de la première tranche. Je venais comme ça de bouffer ma tontine et de prendre mon salaire. On parle là de plus de 400 000 francs en espèce que j'ai déposé sur la table dans deux enveloppes.

En partant me laver, je vois la valise des habits du nourrisson par terre. Elle me dit qu'elle a fait descendre l'habit pour faire le tri. Bref je pars me laver. Quand je ressors, je ne la vois pas, je ne vois pas la valise. Ça ne me pique même pas la tête. Je ne réfléchis même pas. Je m'habille et je pars au salon. Je vois ma nourriture à table. Les enfants sont en train de surveiller le bébé. Ils disent que maman est partie à la boutique. Je mange aussi tranquillement, mais au bout de dix minutes, elle ne revient pas de la boutique.

C'est là où le petit de 5 ans me dit que maman est partie à la boutique avec la valise de Dada. Dada c'est comme ça qu'on appelle le bébé. Je pars dans la chambre, je regarde au-dessus du placard, je ne vois pas la valise en question. Je lance l'appel au même moment que mon œil se rend compte qu'il n'y a plus les enveloppes d'argent. Mon cœur a commencé à battre. J'entends le téléphone vibrer sous l'oreiller. Quand je ramasse le téléphone, je le déverrouille, il n'y a rien comme indice dedans. Pendant toute la soirée, on l'a cherchée à tel point que j'ai appelé la police en me disant que peut-être on a fait le chantage à ma femme.

Vous savez qu'il y a tout dehors ces temps. La police prend le téléphone en me disant qu'ils vont essayer de voir s'il n'y a pas les messages supprimés, les comptes secrets. Je me fâche parce qu’elle ne fait pas ce genre de choses. Mais comme il se faisait tard, il fallait seulement attendre le lendemain. Je vous jure que je n'ai pas dormi. Le bébé a pleuré et je suis allé à la pharmacie de garde à 2 heures du matin pour acheter le lait artificiel. Les enfants qui ne comprenaient pas ce qui se passe se sont aussi mis à pleurer.

J'étais sûr qu'il est arrivé quelque chose à ma femme. J'ai imaginé toutes les scènes dans ma tête. Le lendemain très tôt, ma belle-mère et ma mère sont venus pour rester avec les enfants. Même sa propre mère ne savait pas où elle se trouve. Je suis allée au commissariat. Vers 10 heures, on me dit de venir voir les pistes qu'on a trouvées. Je vous jure qu'en sortant de la cellule informatique, mes pieds tremblaient. Les SMS supprimés ont été récupérés ainsi que les appels et même les photos supprimées. Les échanges étaient avec un supposé ex avec qui elle devait se marier, mais il est parti aux États-Unis.

Elle m'a rencontré et m'a épousé. Son ex est revenu depuis un an et lui a dit qu'il revient pour elle. Ils ont tout planifié, comment elle devait donner un million pour ses papiers et tout. Là où j'ai failli perdre la tête, c'est là où le monsieur envoie le message, il demande ce qu'elle va faire de leur fille qu'il vient d'accoucher. Elle répond que le gros porc pense que c'est sa fille. Il va s'en occuper. J'ai failli pleurer là-bas comme un bébé. J'ai fait une semaine sans poser le pied hors de chez moi. Sans parler à personne.

Après je me suis ressaisi. J'ai dit à la police de ne plus la chercher et qu'elle parte avec sa malchance. J'ai décidé de continuer à prendre soin des enfants et encore plus du nouveau-né parce que cet enfant n'a pas demandé à venir au monde. Ce qui m'amène vers vous c'est que ce matin, j'ai accompagné les enfants à l'école en laissant le bébé avec la voisine. Quand je reviens, la voisine me dit que ma femme a frappé à la porte. J'ouvre les yeux et demande quelle femme ? J'ai pris le bébé je suis allé chez moi. J'ai donné son bain au bébé et pendant que je lui fais boire son lait, on frappe à la porte.

J'ouvre, je vois que c'est ma femme avec la valise. Toute sale, amochée, vilaine, elle sentait. Je lui dis que je sais déjà tout, donc qu'elle me raconte seulement la suite. Elle tombe à genoux, elle me dit qu'on l'a piégée. Qu'on a volé tout l'argent, qu'il n'y a jamais eu d’homme en Europe et que c'était un arnaqueur.