SDF: Joshua Osih, Suisse ou Camerounais, l’affaire prend une autre tournure

Aussitôt élu comme président du SDF et de facto candidat de ce parti aux prochaines élections présidentielles, Joshua Osih fait déjà face à une affaire de nationalité. Plusieurs lui reproche d’avoir une double nationalité. Suisse et Camerounaise. Lui qui est né d’une mère Suisse et d’un père Camerounais.

Ci-dessous l'opinion d'un internaute sur la question

PASSEE L’EUPHORIE, IL EST TEMPS DE NOUS REPONDRE !

L’écho va de plus en plus grandissant, celui de l’alerte donnée ici même sur le nécessaire respect des conditions d’éligibilité à la magistrature suprême de notre pays. La presse nationale s’est emparée de nos préoccupations, obligeant les dirigeants du SDF à sortir du bois pour répondre à la question de savoir si oui ou non Joshua Osih remplit les conditions de nationalité pour être autorisé à concourir. Canal 2 et Vision 4 n’ont pas manqué d’aborder la question hier ce qui est de bon augure.

Il ne s’agit pas ici de contrecarrer l’ambition de ce brillant politicien, mais bien de nous assurer que la constitution de notre pays est respectée ou tout au moins, qu’on nous explique clairement si la double nationalité est déjà autorisée au Cameroun.

Ne ce reste que par principe et transparence, le candidat SDF nouvellement investi pour la prochaine élection présidentielle devrait lever les doutes qui pèsent sur le fait pour lui d’avoir détenu un passeport Helvète car ils sont nombreux des compatriotes qui à travers le monde aimeraient pouvoir contribuer au développement de notre pays mais qui ont toutes les difficultés du monde parce qu’ils ont fait le choix, à un moment donné, de prendre une autre nationalité pour des besoins pratiques.

Si Joshua, dont la mère est Suisse n’a jamais détenu de passeport helvète, qu’il soit assuré du soutien absolu de tous les camerounais qui admirent au demeurant son charisme. Mais s’il a un jour détenu un passeport helvète, qu’il soit éliminé de la course sinon le Cameroun devra nous expliquer pourquoi on érige l’injustice comme mode de gouvernance.