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Actualités of Wednesday, 18 October 2023

Source: www.camerounweb.com

Séisme à la DGRE de Maxime Eko Eko : Jeune Afrique sort des révélations troubles sur le service de renseignements

L'attente dans le trouble Après l'arrestation d'Eko Eko L'attente dans le trouble Après l'arrestation d'Eko Eko

Depuis huit mois, la Direction Générale à la Recherche Extérieure (DGRE) du Cameroun vit dans l'incertitude. L'arrestation du directeur général, Léopold Maxime Eko Eko, dans le cadre de l'assassinat du journaliste Martinez Zogo, a laissé l'agence sans un leader officiel. En son absence, le commissaire divisionnaire Monkouop Mouminou assure l'intérim, mais ses pouvoirs sont limités, ce qui crée un vide au sommet du service de renseignement le plus redouté du pays, indique Jeune Afrique.

Eko Eko, toujours en détention préventive à la prison principale de Kondengui à Yaoundé, n'a pas été officiellement relevé de ses fonctions. Son remplacement ou la confirmation de Monkouop Mouminou en tant que directeur général intérimaire sont attendus, mais jusqu'à présent, aucune décision n'a été prise. Les fonctionnaires de la DGRE attendent une direction claire et stable, mais le président Paul Biya prend son temps pour décider de la marche à suivre.

En attendant, Monkouop Mouminou, en tant qu'intérimaire, est limité dans ses actions. Il gère les affaires courantes sans pouvoir prendre des décisions importantes telles que les mutations ou les promotions. Cette situation crée un climat d'incertitude au sein de l'agence et soulève des préoccupations quant à la stabilité et à la crédibilité de la DGRE.

D'après Jeune Afrique la question de savoir si Eko Eko peut revenir à son poste reste en suspens. Bien que présumé innocent, sa détention prolongée soulève des inquiétudes quant à la manifestation de la vérité dans cette affaire. La justice militaire, notoirement lente, semble être sous pression du pouvoir exécutif, et la vérité sur l'affaire Martinez Zogo demeure un mystère.

Pendant ce temps, la DGRE fonctionne encore, mais l'absence d'une direction stable a entraîné une perte d'influence. La nécessité d'une réforme se fait sentir pour redonner à l'agence une image de respectabilité et restaurer la confiance du public envers les services de renseignement.

Le Cameroun a une histoire de changements fréquents au sein de la DGRE, souvent en réponse à des crises ou à des événements majeurs menaçant la sécurité intérieure du pays. Une nouvelle transformation de l'agence semble inévitable, mais pour l'instant, le pays attend dans le trouble, cherchant des réponses et une direction claire pour son service de renseignement le plus redouté.