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Actualités Editoriales of Tuesday, 16 May 2017

Source: camerpost.com

Revue de presse de ce mardi 16 mai

Du malaise dans l’hôpital public à la session d’examens officiels sous haute tension dans la région du Nord-Ouest, les journaux du pays parus mardi ont abondamment disserté sur des sujets à caractère social.

Dans Le Jour, c’est l’hôpital public qui se meurt avec des plateaux techniques obsolètes, un personnel démotivé et des autorités plus portées vers les discours soporifiques et les vagues promesses que sur des réalisations concrètes.

La situation du secteur, renchérit La Nouvelle Expression, est à ce point pourrie que les professionnels de santé, sous l’instigation du Syndicat des médecins du pays (SYMEC), ont décidé depuis lundi de défier le ministre de tutelle, André Mama Fouda, dans un mot d’ordre de grève de trois jours massivement suivi à travers le pays.

A l’intérieur et hors des hôpitaux, subsiste aussi la question de l’assurance maladie universelle, l’une des revendications des grévistes et qui, selon Le Quotidien de l’Économie, «fait défaut».

Pour Repères, c’est carrément «le grand bluff de Mama Fouda» : «Le ministre de la Santé publique promet un accès aux soins pour tous. Une autre manière d’enfumer la population, tant les autres concepts élaborés dans le sens d’une meilleure prise en charge des patients au Cameroun ont produit des effets insatisfaisants.»

Finalement, constate l’hebdomadaire contestataire Germinal, c’est la France qui finance les politiques publiques au Cameroun, les dirigeants politiques locaux brillant par des discours manipulateurs que ce soit dans l’Agriculture, l’éducation, le Développement rural, les Infrastructures de base ou encore la Santé.

D’autres acteurs qui brillent par leur absence, et que signale le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune : les investisseurs dans les domaines des technologies de l’information et de la communication (TIC) et de l’innovation. Ce faisant, le monde des affaires, les banques, les mécanismes d’accompagnement des petites et moyennes entreprises et les industriels, sont encore étrangement hésitants devant les résultats de l’intelligence camerounaise.

Et pendant ce temps, la ville frondeuse anglophone continue de susciter les inquiétudes avec, rapporte Le Messager, l’incendie présumé criminel d’une école dans la nuit de dimanche à lundi.

C’est très mauvais signe, constate la publication qui précise que l’établissement devait, dès cette semaine, accueillir les candidats aux épreuves du General Certificate of Education (GCE), l’équivalent du baccalauréat dans le système scolaire anglophone.

«GCE : les fauteurs de trouble ratent leur coup à Bamenda», résume InfoMatin pour qui ce coup fourré n’a en rien réduit la détermination des responsables de l’Éducation à faire tenir la session d’examens officiels 2017 dans la région du Nord-Ouest, où certains esprits retors n’exigent rien moins que le sécessionnisme.