Revirement/sextape : le prof de math va se marier avec son élève

Il a perdu son boulot, mais il a gagné une femme. Mvondo Ndjock Erick Alain Stéphane Dasilva l'enseignant du lycée Frantz Fanon de Yaoundé dont la sextape avec une élève a inondé la toile il y a quelques jours a connu d'intenses moment de stress.

Après son licenciement et toute la publicité qui a suivi, l'enseignant a été bastonné par des individus inconnus avant de se retrouver à la prison centrale de Kondengui. Les parents de la fille âgée de 20 ans avaient en effet engagé une poursuite judiciaire contre Mvondo Ndjock. Mais la détention provisoire de l'enseignant a été de courte durée. Ses parents ont entrepris des démarches auprès de la famille de la fille pour officialiser leur union. L'élève de 20 ans aurait encouragé ses parents à faciliter les démarches pour son mariage avec son bien aimé. Convaincu par la démarche jugée responsable de l'enseignant, le père de l'élève a procédé au retrait de sa plainte selon nos confrères du site d'information Camerounactuel.

"Seulement, les parents de l’enseignant ont entrepris des démarches pour demander la main de la jeune élève auprès de sa famille. Selon nos sources, cette entreprise a été facilité par la jeune élève elle-même, qui avoue vouloir faire sa vie avec son enseignant. Face à cette marque de responsabilité, le père de la jeune fille a retiré sa plainte, et le jeune enseignant a été libéré. Le « toquer porte » est prévue dans les prochains jours, nous renseigne notre source", indique le média.

Colère du collectif des enseignants

Même si plusieurs enseignants ont condamné l'acte de leur collègue qui a d'ailleurs perdu son emploi, ils ont exprimé leur regret que leur collègue soit tabassé, alors que l'action soit déjà objet d'une action en Justice.

"Quand eux-mêmes regardent le visage de leur fille dans cette vidéo, ressemble-t-elle à une fille innocente qui se souciait de son honneur ? Savait-elle ce qu’on appelle d’abord honneur ? La plus grosse connerie que des parents puissent commettre, c’est de refuser de croire qu’en tout enfant, il y a un démon et que ces derniers sont capables de pires atrocités", a déclaré un enseignant.