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Actualités of Thursday, 1 September 2016

Source: crtv.cm

Rentrée scolaire: les manuels scolaires se font rares

Photo d'archives utilisée à titre d'illustration Photo d'archives utilisée à titre d'illustration

Les vacances scolaires tirent à leur fin et la rentrée se prépare activement dans les familles et les établissements scolaires.

La question du livre scolaire est un casse-tête qui revient à chaque rentrée depuis de nombreuses années. Dans la plupart des librairies, les mêmes complaintes reviennent aussi bien chez les usagers que chez les vendeurs.

«J’ai déjà fait le tour de plusieurs librairies, le constat est identique, les livres de l’Enseignement technique comme la comptabilité, les statistiques et le commerce sont introuvable. On nous demande d’attendre. Seulement, on ne nous dit pas jusqu’à quand on doit attendre », confie, Jérôme K. parent d’élève à Yaoundé.

A Douala comme à Yaoundé, les ouvrages scolaires subissent des changements récurrents parfois dus à leur fragilité physique ou cherté. Chaque établissement scolaire choisit ses manuels scolaires parmi les ouvrages inscrits au programme.

En plus de la rareté de certains ouvrages due à la fréquence des changements des manuels inscrits au programme. Plusieurs parents estiment que certains livres font seulement deux ou trois ans avant d’être remplacés par d’autres.

Ces parents évoquent aussi la cherté des manuels scolaires, ainsi que leur liste exagérée, avec en moyenne 15 livres au programme pour un élève du Secondaire et 10 livres pour un poupon du Primaire.

Pourtant, le secteur du livre est réglementé à travers un arrêté du premier ministre qui fixe à 3 au plus le nombre de livres et manuels susceptibles d’être inscrits sur les listes officielles par niveau et par matière au Cameroun.

Selon les experts et les professionnels, le secteur serait envahi par des profanes davantage commerçant qu’éditeurs et qui par des pratiques peu recommandables imposent leurs livres dans les établissements scolaires parfois en violation des textes en vigueur.

A la société Messagerie de presse (MESSAPRESSE), le principal grossiste du pays, l’on affirme que « tout devrait rentrer dans l’ordre », le retard étant imputé à la Commission nationale du manuel scolaire (CNMS) qui n’aurait publié à temps, la liste des manuels retenus pour l'année 2016- 2017.