Actualités of Friday, 22 August 2025

Source: www.camerounweb.com

Remaniement ministériel: Mouelle Kombi 'chassé' du gouvernement

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À quelques mois de l'élection présidentielle de 2025, le ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi ouvre un front controversé contre Samuel Eto'o et la FECAFOOT en tentant de suspendre leur processus électoral. Une sortie qui divise l'opinion publique camerounaise et soulève des interrogations sur les véritables motivations de cette confrontation avec l'une des figures les plus populaires du pays. Entre règlement de comptes personnel et possible stratégie de déstabilisation, l'attitude du ministre interroge sur sa loyauté envers le pouvoir en place dans un contexte politique déjà tendu.




Mouelle Kombi : quand le ministre des Sports sème le désordre au lieu de soutenir le Chef de l’État


À quelques mois des élections présidentielles au Cameroun, l’attitude du ministre des Sports et de l’Éducation physique, Mouelle Kombi, intrigue et choque. Au moment où le pays a besoin de sérénité et de stabilité, il choisit d’ouvrir un front inutile contre la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), en s’attaquant au processus électoral engagé par ses instances. Une sortie maladroite, qui risque non seulement d’embraser le milieu du sport roi, mais aussi d’alimenter des tensions sociales dans un contexte politique déjà sensible.


Le football, poumon de l’opinion publique


Au Cameroun, le football est bien plus qu’un sport. C’est le ciment de l’unité nationale, la passion qui rassemble toutes les régions, toutes les communautés, et l’opinion publique la plus forte du pays. Le perturber volontairement, c’est prendre le risque de réveiller des frustrations sociales profondes. Or, en tentant de s’immiscer dans les affaires de la FECAFOOT, Mouelle Kombi joue avec le feu et crée un désordre qui ne profite ni au football, ni à la stabilité nationale.


Une tutelle qui dessert le Président de la République


Le chef de l’État a toujours placé l’ordre, la stabilité et la paix au cœur de son action politique. Pourtant, au lieu d’accompagner cette vision, le ministre des Sports choisit la voie de la confrontation et du désordre. Sa sortie maladroite contre la FECAFOOT donne l’image d’un gouvernement divisé et d’un exécutif incapable de maîtriser ses propres collaborateurs. En s’attaquant à Samuel Eto’o et à la FECAFOOT, il donne le sentiment de saboter l’action présidentielle et d’affaiblir l’autorité de l’État.


Samuel Eto’o, une icône intouchable du peuple


Il faut rappeler que Samuel Eto’o n’est pas un président de fédération comme les autres. Il est une icône nationale, un symbole de réussite et de fierté pour des millions de Camerounais. Sa popularité, notamment auprès des jeunes, est immense. S’attaquer à Eto’o à ce moment précis, c’est s’attaquer directement au cœur du peuple. C’est prendre le risque d’opposer la jeunesse camerounaise, déjà marquée par des frustrations sociales, à des institutions qui semblent vouloir briser l’une de leurs rares sources de fierté. En s’acharnant contre lui, le ministre ne fait pas que combattre un homme : il se met en travers de l’affection et de la confiance que le peuple accorde à son idole. Une erreur stratégique qui pourrait avoir de lourdes conséquences politiques et sociales.
En vérité, la sortie de Mouelle Kombi n’est pas une contribution à la bonne marche du sport national. C’est un règlement de comptes personnel et une manœuvre politicienne maladroite qui fragilise le Cameroun à un moment où il a besoin de stabilité. En s’attaquant à la FECAFOOT et à Samuel Eto’o, le ministre des Sports n’aide pas le Chef de l’État : il contribue plutôt à semer le désordre, à heurter l’opinion publique, et à mettre en péril la paix sociale à la veille d’un scrutin présidentiel décisif.


Une stratégie de sabotage interne ?


Dans les régimes politiques fragiles, il n’est pas rare que certains ministres jouent un double jeu : officiellement au service du gouvernement, mais dans les faits, travaillant à créer le chaos pour servir des agendas cachés. Dans ce cas précis, on peut se demander si Mouelle Kombi ne cherche pas à fabriquer un climat de tension sociale à travers le football, afin de fragiliser la position du chef de l’État et donner du carburant à l’opposition en pleine période électorale.


Qu’il soit volontaire ou manipulé, Mouelle Kombi apparaît aujourd’hui comme un fauteur de trouble au sein du gouvernement. Sa posture d’ingérence dans le processus électoral de la Fecafoot ne profite pas au Cameroun, ne profite pas au Président de la République, et ne profite certainement pas à la paix sociale. Elle profite en revanche… à ceux qui souhaitent voir le pays s’enliser dans le désordre à la veille d’une élection cruciale. D’où la question : le ministre des Sports Mouelle Kombi est-il encore un allié du pouvoir, ou bien un pion de l’opposition infiltré au cœur même du système ?