Remaniement et la liste de Ngoh Ngoh: Biya donne une date, tout le sérail retient son souffle

Après les mots prononcés par Paul Biya le 06 janvier, lors de la cérémonie de présentation de vœux des membres du gouvernement et présidents d'institutions, tous les membres du sérail savaient que le nouveau gouvernement était proche.

Mais personne n'est en mesure de dire quand ce gouvernement sera publié, ni certains ministres seront reconduits.

Une dernière carte jouée par Ngoh Ngoh pour remplacer Joseph Béti Assomo et d'autres ministres, selon une information que donne le journaliste politique Boris Bertolt, a amené Biya, à repousser la date.

Pour ce que l'on sait pour le moment, le nouveau gouvernement ne sera pas rendu public "avant mars".

"De sources introduites, Paul Biya s'apprête à retoucher en profondeur, les exécutifs de l'Assemblée et du Sénat, dont les dirigeants pourraient épouser une certaine logique dans l'équilibre régional", écrit le journal Infos Matin qui confirme cette information selon laquelle, "Paul Biya a différé la publication du nouveau gouvernement dans les parapheurs depuis plusieurs jours.

"Un remaniement ministériel est imminent. Au moins loin des spéculations habituelles, Paul Biya semble avoir clairement envoyé les premiers signaux vendredi 12 janvier 2023 dans le Décret portant nomination des membres du conseil d'administration de l'Institut national de la statistique (INS) où il est annoncé la création d’un ministère de la politique de la population. A quoi cela renvoie nous en saurons plus. Cependant c’est désormais clair qu’un gouvernement se prépare.

C’est donc dans le sillage des préparatifs de ce gouvernement que plusieurs consultations ont été menées. Paul Biya a donc il y a quelques semaines comme à son accoutumée demandé à son secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh allias l’homme à la punk de lui faire des propositions pour un gouvernement. Très content, pourtant ce n’est pas la première fois ces derniers mois que Paul Biya lui a demandé un gouvernement, il décide de replacer ses hommes", écrit Boris Bertolt pour sa part.