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Actualités of Wednesday, 7 October 2015

Source: Vivien Tonfack

Remaniement : Ces ministres qui cumulent les postes

Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Ils ont été nommés vendredi dernier, par le président de la République. Certains occupaient déjà d’importants postes, mais n’ont pas toujours été remplacés.

Ministre-délégué du gouvernement ; ministre-directeur général, ministre-gouverneur… ça peut paraitre surprenant, voire illusoire, vu la loi fondamentale du Cameroun. Mais il s’agit bien des faits, depuis le dernier réaménagement du gouvernement opéré le vendredi 2 octobre dernier, par le Président de la république.

Parmi les heureux élus de Paul Biya figurent, Minette Libom Li Likeng, Joseph Béti Assomo, Lejeune Mbella Mbella, Jean Ernest Ngallé Bibehe et Dieudonné Samba.

Ces personnalités ont en commun, le fait qu’ils devraient dès lors, faire la navette entre leur ancien et leur nouveau bureau. Joseph Béti Assomo par exemple, n’a pas encore quitté pour de bon, le poste de patron de la région du Littoral.

En attendant la nomination de son remplaçant, il pourrait continuer à gérer les affaires courantes dans cette région. C’est aussi le cas de Minette Libom Li Likeng qui cumule désormais son poste de Ministre des Postes et télécommunications, avec celui de directrice générale de la Douane. De même que Jean Ernest Ngallé Bibehe.

Promu Ministre des Enseignements secondaires, il continuera à garder un œil à la Socatur, puisqu’il reste directeur général de cette entreprise parapublique de transport urbain. A ceux-ci, il faut ajouter Dieudonné Samba et Lejeune Mbella Mbella.

Désigné conseiller spécial à la Présidence de la République, le premier n’a pas été déchargé de ses fonctions de Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Bertoua. Quant au second, il demeure patron de la diplomatie camerounaise en France, en tant qu’ambassadeur.

Il est évident que ces personnalités seront remplacées. Mais en attendant que cela advienne, ils feront des va-et-vient entre deux bureaux. Peut-être pour longtemps, si l’on admet que Paul Biya agit lentement. Et que son temps n’est pas celui des autres.