Recrutement à la fonction publique: Guibai Gatama crie (encore) à la marginalisation des nordistes

• Selon le journaliste, 7000 personnes ont déjà été recrutées

• Ce recrutement s'est fait selon Guibai en catimini

• Il déplore le nombre très peu de nordistes


Le patron de l'œil du Sahel accuse encore une fois les autorités camerounaises de mettre à l'écart les nordistes dans le cadre du processus de recrutement de la fonction publique qui se ferait actuellement en catimini au Cameroun.

"On continue de recruter en catimini dans la Fonction publique. 7.000 personnes déjà environ sur un total de 12.000 dit-on. Ne comptez surtout pas le nombre de Nordistes, pour ne pas avoir d’inutiles maux de tête", écrit-il.

Dans une précédente publication il y a quelques jours sur la page Facebook de son journal « l’Œil du Sahel », Guibai Gatama a réaffirmé sa détermination pour la mission qu’il s’est donnée: « défendre la place du Grand-Nord au Cameroun ».

« Quand on veut réduire un Nordiste au silence, quand on veut restreindre sa réflexion, on l’accuse de tribalisme. Oui, je suis un tribaliste si c’est défendre la place du Grand-Nord dans ce pays », a-t-il écrit quelques heures après la publication de la liste du nouveau staff des Lions.

Cette sortie du membre de la Comex de la Fécafoot suspendu il y a quelques semaines, n’a pas été du goût du Vice-président du MRC qui trouve que son frère du nord se trompe de combat. Pire, il l’accuse de jouer à un jeu trouble qu’il cache sous le vocable de « intérêt du grand nord ».

« Ne nous défends pas au foot. Ce qui humilié le nordiste, c’est la faim, le chômage, le choléra, la pauvreté et Celui qui oppresse le nord c’est Biya et son parti , si tu veux pas te persuader toi même de ton jeu trouble, vient en politique. Combat le RDPC tu auras sauvé ton honneur », a répondu Mamadou Mota à Guibai Gatama.

Mamadou Mota est connu pour son franc-parler et n’a pas du tout sa langue dans sa poche.

L’on se rappelle de ses échanges d’invectives, l’année dernière avec le prof Mathias Eric Owona Nguini. Les deux acteurs politiques aux visions opposées, se sont envoyés par leurs comptes Facebook interposés des invectives qui ont été suivies de bout en bout par les internautes.

C’était quelques mois après la sortie de prison de Mamadou Mota.