Rebecca Enonchong à Alain Foka: 'viens passer plus de temps sur le continent, on va te montrer…'

L'entrepreneure camerounaise Rebecca Enonchong trouve que son compatriote Alain Foka ne passe pas beaucoup de temps sur le continent africains et donc ne connait pas réellement les contributions des diasporas africaines.

Dans une récente sortie, le Rédacteur en chef de RFI, le Camerounais Alain Foka a critiqué la diaspora africaine de ne pas faire grand chose sur leur continent, mais d'être là à critiquer.

"Je n’ai pas encore vu, un centre de santé, une école, une entreprise… construit par un membre de la diaspora sur le continent mais pour faire les discours, nous sommes les champions du monde, quand il s’agit de se réunir (…) Comment peut-on être plusieurs millions dans un pays ou continent et ne pas trouver le moyen de faire quelque chose ensemble qui influe au moins sur notre continent ?? C’est un peu frustrant de dire que plusieurs millions de personnes sont là et n’ont jamais rien fait mais sont toujours prompts à critiquer ce qui se fait ailleurs(…)", s'est exprimé Alain Foka.

C'est cette sortie qui n'a pas du tout plus à sa compatriote Enonchong qui lui a en même temps répondu. "Viens passer plus de temps sur le continent, cher frère, on va te montrer toutes les contributions de la diaspora".

Enonchong n'est pas le seul Africain à avoir répondu aux critiques d'Alain Foka.


"La diaspora ivoirienne s’organise et construit des écoles et des dispensaires dans leur localité d’origine. D’autres rentrent et créés des entreprises pour la jeunesse. Certains gèrent leurs entreprises à distance. Et je souligne que l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire ???????? est tellement attractif que d’autres africains de la diaspora vont y investir, du moment où c’est en Afrique. Donc dites à ce Camerounais naturalisé Français que son pays d’origine attend lui aussi son investissement. Qu’il’ ne prenne pas son cas et celui des camerounais pour la généralité. C’est eux les Camerounais qui passent leur temps à critiquer le monde entier sauf leur pays", répond également l'entrepreneur ivoirien Vaho.