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Actualités of Friday, 12 August 2022

Source: www.camerounweb.com

Rapport accablant de meurtres, assassinats et viols de civils dans le NOSO, l’armée se défend sur RFI

Pour l’armée camerounaise, l’Ong et son rapport ne sauraient être crédibles Pour l’armée camerounaise, l’Ong et son rapport ne sauraient être crédibles

Dans un rapport rendu public hier jeudi 11 août, l'ONG Human Right Watch (HRW) a dénoncé des tueries et "détention arbitraire" des forces de sécurités et de défense du Cameroun, dans la zone anglophone communément appelée NoSo.

Dans le rapport HRW note sans ambages que "des soldats camerounais ont sommairement tué au moins dix personnes et commis plusieurs autres abus entre le 24 avril et le 12 juin lors d'opérations anti-insurrectionnelles dans la région du Nord-Ouest du Cameroun".

A en croire les chercheurs de l’organisation, les forces républicaines se sont écartées de leur mission de protection des populations civiles. Dans le cadre de la lutte qui les oppose aux séparatistes, elles ont plutôt commis des violences sur ces dernières. Par conséquent, Hrw pense que les autorités du pays devraient mener des enquêtes crédibles et impartiales aboutissant aux sanctions des auteurs des différents abus.

L'armée dans le rapport est accusée d'avoir "détruit et pillé des centres de santé, détenu arbitrairement au moins 26 personnes et en auraient fait disparaître de force quelque 17 autres".

"Les autorités camerounaises devraient mener des enquêtes crédibles et impartiales et demander des comptes à leurs auteurs", a déclaré, Ilaria Allegrozzi, chercheuse sur l'Afrique centrale à HRW.

Dans le camp de l'armée, les Forces de défense soutiennent leurs professionnalisme et loyauté face au dernier rapport de Human right watch qui les accable.

Pour l’armée camerounaise, l’Ong et son rapport ne sauraient être crédibles. Pour cause, ceux qui la financent et orientent ses opérations ont des objectifs inavoués à atteindre au Cameroun.

« Il s’agit d’un agenda particulièrement sombre (…). Nous avons le nôtre, celui de protéger notre pays et ses institutions. Il s’agit d’un devoir sacré accompli avec honneur, fidélité et loyauté par les Forces de défense et de sécurité », a déclaré le porte-parole de l’armée, le colonel Cyrille Serge Atonfack Nguemo à nos confrères de Rfi.