À quelques jours de l’Assemblée Générale Élective de la FECAFOOT, prévue le 29 novembre à Mbankomo, une révélation pour le moins surprenante agite les couloirs du football camerounais. Face à l’échec de ses démarches administratives, Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Sports, aurait choisi une voie inattendue : le recours à des pratiques mystiques et occultes pour tenter de saboter le scrutin. Selon des sources concordantes, deux marabouts béninois, introduits discrètement au Cameroun par Me Dieudonné Happi et Aboubakar Alim Konaté, ont été missionnés pour perturber le processus électoral par des moyens ésotériques. Une dérive qui interroge sur la crédibilité des institutions et plonge le football camerounais dans une atmosphère de suspicion et de doute. Jusqu’où iront les tentatives de déstabilisation ?



LE DOSSIER DE LA REDACTION

Mystique, vaudou et pouvoirs occultes : la nouvelle stratégie de Mouelle Kombi contre la FECAFOOT

Me DIEUDONNÉ HAPPI FAIT VENIR DEUX MARABOUTS POUR PORTER SECOURS À NARCISSE MOUELLE KOMBI ET ABOUBAKAR ALIM KONATÉ

À l’approche de l’élection du président de la FECAFOOT, une atmosphère de tension et de fébrilité règne au sommet du ministère des Sports. Constatant que ses multiples courriers adressés au président de la Fédération et au MINAT sont restés lettre morte, Narcisse Mouelle Kombi semble désormais avoir choisi un tout autre terrain : celui de la mystique et des pratiques occultes pour influencer le processus électoral.

Selon des informations précises et concordantes, le ministre des Sports, accompagné d’Aboubakar Alim Konaté — neveu d’Iya Mohamed et figure bien connue des arcanes du football camerounais — a discrètement installé deux marabouts béninois dans des appartements meublés de Bonapriso, à l’Apparr Hôtel, le 18 novembre 2025. Ces “experts” du vaudou ont reçu pour mission de saboter coûte que coûte l’Assemblée générale élective de la FECAFOOT prévue le 29 novembre prochain à Mbankomo, y compris par des interventions ésotériques et des pratiques de sorcellerie visant à perturber le bon déroulement du scrutin.

Au cœur de cette opération mystérieuse, un acteur majeur a joué les facilitateurs : Me Dieudonné Happi, avocat au barreau du Cameroun, ancien président du Comité de normalisation de la FECAFOOT et aujourd’hui vice-président de la commission de gouvernance à la CAF. Depuis Johannesburg, c’est lui qui a organisé le voyage des deux marabouts vers le Cameroun. Une fois arrivés sur le sol camerounais, ils ont été pris en charge par Aboubakar Alim Konaté, allié affiché du MINSEP à travers leurs récentes correspondances. Cet ancien vice-président de la FECAFOOT sous Seidou Mbombo Njoya a même escorté les marabouts, accompagné d’un proche collaborateur de Narcisse Mouelle Kombi

Voilà donc le niveau où nous entraîne désormais le ministère des Sports : plonger le processus électoral dans les rites occultes, comme un moyen désespéré de masquer sa lourde responsabilité dans l’élimination des Lions Indomptables lors des qualifications pour la Coupe du monde 2026. Plutôt que de faire face à ses échecs, le MINSEP s’abandonne à la magie noire, aux fétiches et à l’ésotérisme.

La question demeure : comment un homme de droit, ministre de la République, peut-il se résoudre à recourir à la sorcellerie ? N’est-ce pas un signal alarmant pour l’État lui-même ? Cette dérive rappelle tristement les scènes observées lors du CHAN organisé au Cameroun, où des rituels étranges, bougies rouges et incantations avaient déjà envahi les couloirs de l’hôtel Sawa à Douala.
Une répétition inquiétante, qui montre jusqu’où certains sont prêts à aller pour manipuler l’opinion, contrôler les institutions sportives et détourner la démocratie interne de la FECAFOOT.