Actualités of Sunday, 1 June 2025

Source: www.camerounweb.com

REVELATION: voici le vrai chiffre de la mobilisation de Kamto à Paris

Image illustrative Image illustrative

Dans l'émission "Droit de Réponse" sur Equinoxe TV, Serge Henri Kelbe a livré une analyse critique cinglante du meeting organisé par Maurice Kamto à Paris. L'observateur politique conteste frontalement l'efficacité électorale de cette mobilisation.


"Moi, je le dis ici, en mondovision, à la télé : le MRC a rassemblé 100 000 personnes. Je vous assure, il n'y avait pas plus de 2 000 électeurs à ce meeting", affirme catégoriquement Serge Henri Kelbe.

Cette estimation drastique l'amène à questionner la pertinence stratégique de l'événement : "Vous allez dépenser d'énormes sommes pour faire du bruit… pour à peine 2 000 électeurs."

L'analyste ne mâche pas ses mots concernant les qualités politiques de Maurice Kamto : "D'où le fait que, comme je le dis, les stratégies de M. Kamto ne tiennent pas : c'est un piètre politicien, ce n'est pas un bon tacticien, ce n'est pas un bon calculateur."

Cette évaluation sévère porte sur la capacité de l'opposant à optimiser ses ressources et à cibler efficacement ses actions de campagne.

Kelbe décrit la composition du public présent : "Il y avait des drapeaux maliens — j'ai vu —, des drapeaux sénégalais, des drapeaux camerounais bien entendu, même des drapeaux de la Hollande et, je crois, de la Belgique."
Cette diversité de nationalités représentées lui permet de conclure : "Donc, c'était tout un ramassis de personnes venues en pensant que le changement va se faire au Cameroun."

Le terme "ramassis" utilisé par l'analyste traduit sa vision péjorative de cette mobilisation qu'il juge hétéroclite et peu pertinente électoralement.

L'intervention de Serge Henri Kelbe soulève des questions importantes sur l'efficacité des stratégies de campagne axées sur la diaspora. Sa critique porte sur l'adéquation entre les moyens déployés et les résultats électoraux escomptés.

Cette analyse rejoint celle d'autres observateurs qui s'interrogent sur la pertinence de privilégier des événements spectaculaires dans la diaspora plutôt que de concentrer les efforts sur le terrain camerounais où se trouve la majorité des électeurs inscrits.

Les propos de Kelbe alimentent le débat sur les différentes conceptions de la campagne électorale : faut-il privilégier l'impact médiatique et symbolique, ou se concentrer sur l'efficacité électorale directe ?

Cette critique intervient alors que Maurice Kamto et son équipe devront bientôt arbitrer entre la poursuite de leur tournée internationale et le retour sur le terrain camerounais, où se joueront réellement les suffrages en octobre 2025.