Actualités of Friday, 31 October 2025

Source: www.camerounweb.com

Révélations sur un commando chargé d’éliminer des opposants politiques – Paul Biya et la DGRE dans la ligne de mire

ne information glaçante circule depuis quelques jours au Cameroun : un commando spécial aurait été mis sur pied pour éliminer des figures de l’opposition et des militants pro-démocratie. Parmi les cibles désignées figurent Boris Bertolt, Nzui Manto, Paul Chouta et Remy Ngono, tous connus pour leur engagement en faveur de la victoire d’Issa Tchiroma à l’élection présidentielle de 2025 et leur dénonciation des crimes attribués aux forces de sécurité.



Selon des sources concordantes, la décision d’éliminer ces « ennemis de la nation » aurait été prise en haut lieu, avec la bénédiction du président Paul Biya, au pouvoir depuis plus de quatre décennies. La mission aurait été confiée à la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE), dirigée par un proche du Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, surnommé « l’homme à la punk ».
Les membres du commando : des visages désormais connus
Trois noms reviennent avec insistance :

Endameyo, officier supérieur de l’armée de terre et commandant du Groupe Tactique Interarmées (GTI) au sein de la Direction des Opérations. Il serait le cerveau militaire de cette opération, chargé de coordonner la répression sur le terrain.
Keubeng, agent secret de la DGRE, spécialiste des opérations clandestines et de l’infiltration.
Abdoulaye Emmanuel, un autre agent de la DGRE, impliqué dans les missions les plus sensibles du régime.

Ces trois hommes, désormais identifiés, seraient chargés d’exécuter les ordres, y compris en s’en prenant aux familles des cibles si nécessaire.


Ces révélations interviennent dans un contexte déjà tendu, marqué par une répression sanglante des manifestations post-électorales. Des voix s’élèvent pour dénoncer une dérive autoritaire sans précédent, où les opposants politiques et les journalistes critiques sont systématiquement ciblés.

Paul Chouta, journaliste et lanceur d’alerte, a lui-même confirmé ces menaces, affirmant que le régime de Paul Biya a décidé de « mettre tous les moyens en jeu » pour le faire taire, ainsi que ses compagnons de lutte. « À défaut de nous atteindre, il leur a été instruit de s’en prendre à nos familles, » a-t-il déclaré, soulignant l’ampleur de la menace qui pèse sur eux.


Face à ces allégations graves, la question se pose : jusqu’où ira le régime de Paul Biya pour museler l’opposition ? Les organisations de défense des droits de l’homme, ainsi que la communauté internationale, sont appelées à réagir rapidement pour éviter que ces menaces ne se concrétisent.


Pour l’heure, les cibles désignées ont appelé à la vigilance et à la solidarité, tandis que des appels se multiplient pour que la lumière soit faite sur ces révélations troublantes.