Actualités of Wednesday, 30 April 2025

Source: www.camerounweb.com

Révélations explosives: Henri Eyébé Ayissi , l’impitoyable prédateur foncier de Missole 1

Selon des témoignages recueillis par notre rédaction, Henri Eyébé Ayissi, ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières, aurait orchestré un système d'accaparement de terres à Missole 1, dans l'arrondissement de Dibamba (Sanaga Maritime). Une société immobilière aux contours flous, Simco, serait au cœur de ce dispositif qui dépossède les populations autochtones de leurs terrains. Malgré des instructions présidentielles, cette prédation foncière se poursuivrait, créant des tensions grandissantes dans la localité



Le ministre des Domaines, du cadastre et des Affaires Foncières, aurait selon des sources bien introduites, mis sur pied un système de prédation des terres dans cette localité de l’arrondissement de Dibamba dans le département de la Sanaga Maritime, par le biais d’une société immobilière fictive dénommée Simco.
Le membre du gouvernement, dont la gargantuesque boulimie foncière n’est plus un secret pour personne sur l’étendue du territoire national, est encore en train de se faire un bon bas de laine dans la Région du Littoral. Le modus opérandi d’Henri Eyébé Ayissi est tout de fil blanc cousu ; le ministre a procédé de manière fictive à la résurrection de la société Simco pour matérialiser son projet machiavélique. Or, une source bien introduite nous apprend que : « Ladite entreprise, créée par un italien pour raison sociale ; commerce général, laquelle avait fait banqueroute à la suite de l’emprisonnement du promoteur, malgré qu’elle n’avait pas fonctionné en réalité », déclare-t-elle. Par la suite, la même source va nous révéler que : « Décédé il y’a plus de 30 ans dans une précarité abjecte, et inconnu de l’ambassade d’Italie au Cameroun, le gérant de cette entreprise n’avait aucun successeur légal. L’on ne sait donc par quelle alchimie cette société est devenue une entité immobilière, avec à sa tête une certaine Goufan (célibataire et originaire du Mbam-et-Inoubou, promotrice sans acte légal de cession des parts), n’ayant aucune filiation avec le de cujus, qui elle-même sera tuée mystérieusement par un empoisonnement. Ni sa capitalisation, encore moins son actionnariat ne sont connus des services compétents, notamment la direction générale des impôts », confie-t-elle.
C’est ainsi que cette obscure société est devenue quelque temps après, une véritable planche à blanchiment des capitaux par le truchement de la prédation foncière dans la localité de Missolé 1, au point où des tiers règnent en maîtres au détriment des populations autochtones, impuissantes face au pouvoir et à l’argent. Tout ceci dans un contexte où certaines élites locales font office de bras séculiers de ces prédateurs. D’ailleurs, un individu de nationalité française, n’ayant aucun lien avec ce village, a été imposé par les autorités, malgré les protestations des populations et de la notabilité, comme étant le chef du Quartier de Missolé 1, en la personne de Joseph Désiré Dingom. Des enquêtes menées sur le terrain font état de ce que l’entreprise Simco serait une société écran de l’enfant terrible d’Obala, le Ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières, Henri Eyébé Ayissi, qui s’occupe des transactions foncières, de la délivrance des titres fonciers, ou encore de ceux délivrés en violation de la réglementation. C’est ce qui justifierait des nominations permanentes des personnels de la délégation départementale du Mindcaf de la Sanaga Maritime, qui sont des hommes de paille du ministre, de véritables pions qu’il manipule à sa guise. Il faut noter à toutes fins utiles qu’un grand risque d’implosion serait en gestation dans cette localité, à cause de cette situation. Les très hautes instructions du chef de l’Etat, transmises au Mindcaf par le biais du ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh aux fins de mettre un terme à cet accaparement seraient restées lettres mortes. Le prédateur foncier et biyaïste Eyébé Ayissi poursuit la sale besogne.
Des mesures urgentes
Malheureusement, aucune requête adressée au Mindcaf par les autochtones en vue de protester ou de sécuriser leurs parcelles, n’a eu un écho favorable. Tout au contraire, les titres fonciers sont annulés et réhabilités selon le montant des sommes versées. Le pont sur la Dibamba étant le centre de contrôle des nouveaux acquéreurs. A la vérité, il serait judicieux d’instruire les administrations sectorielles de prendre des mesures urgentes, pour stopper cette prédation et protéger les populations autochtones, qui pour la plupart, ont vu leurs habitations détruites par cette société Simco et certains acquéreurs véreux, plusieurs dorment à la belle étoile.

Nous y reviendrons…

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