Actualités of Friday, 8 August 2025

Source: www.camerounweb.com

Révélations chocs: 80 millions pour Clément Atangana, 50 pour les membres, voici les montants touchés par les membres du CC pour éliminer Kamto

Une révélation explosive a été faite par Le TGV de l'info, selon laquelle chaque membre du Conseil constitutionnel aurait reçu 50 millions de FCFA, tandis que le président de cette institution aurait touché 80 millions de FCFA pour rejeter la candidature du Pr Maurice Kamto à l'élection présidentielle du 12 octobre. Ces allégations, si elles sont avérées, représentent une grave atteinte à l'intégrité des institutions camerounaises.


Selon des sources internes crédibles, le Pr Charles Étienne Lekene Donfack aurait personnellement récupéré une mallette remplie de billets auprès d'un émissaire de Ferdinand Ngoh Ngoh, escorté par les hommes d'Atanga Nji. Une fois l'argent en main, Lekene Donfack aurait discrètement distribué les fonds aux domiciles de chacun des membres du Conseil. Le lendemain matin, tous se seraient présentés en séance, prêts à exécuter le plan : rejeter la candidature de Kamto contre espèces sonnantes et trébuchantes.

Ce marché de la honte, scellé dans le secret, n'aurait laissé dans la confidence que Lekene et chacun des bénéficiaires, tous parfaitement conscients de la trahison qu'ils venaient de commettre. Ces allégations, si elles sont confirmées, jetteraient une ombre supplémentaire sur la crédibilité du Conseil constitutionnel et des institutions camerounaises.

Le Conseil constitutionnel a rejeté la candidature de Maurice Kamto, investi par le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), au motif d'une « pluralité d'investitures ». Deux candidatures ayant été déposées au nom du parti, celle de Kamto et celle de Dieudonné Yebga. Les avocats de Kamto ont dénoncé une manœuvre destinée à l'écarter, arguant qu'il ne pouvait pas y avoir d'investitures multiples.

Les allégations de corruption au sein du Conseil constitutionnel ont suscité une vague d'indignation parmi les militants et sympathisants de Maurice Kamto. Les manifestants, qui brandissaient des pancartes et scandaient des slogans hostiles à ce qu'ils considèrent comme un « hold-up électoral », ont été dispersés par les forces de l'ordre. Plusieurs manifestants ont été arrêtés lors des heurts qui ont éclaté.

Les allégations de corruption au sein du Conseil constitutionnel, si elles sont avérées, représentent une grave atteinte à la démocratie et à l'État de droit au Cameroun. Elles soulèvent des questions fondamentales sur l'intégrité des institutions et la confiance que les citoyens peuvent leur accorder. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si ces allégations seront confirmées et quelles mesures seront prises pour restaurer la crédibilité du Conseil constitutionnel et des institutions camerounaises.