Révélation: Paul Biya sauvé de justesse par un prisonnier à Hong Kong

L'histoire se déroule à Hong Kong à 10 mille kilomètres d'Etoudi. Paul Biya aurait passé une mauvaise journée coincé dans le salon de l'aéroport. Seul l'entourage du président aurait gardé ce secret jusqu'à la publication du livre 'J'ai compris' Ives Michel Fotso du Professeur Shanda Tonmé.

En effet, Paul Biya doit une bagatelle somme d’argent à Yves Michel Fotso, ancien patron de la compagnie aérienne Camair, et condamné à la prison à perpétuité pour le détournement de près de 50 millions d'euros.

LE chef de l'Etat lui doit au total 148 000 dollars, soit environ 92 millions de franc FCFA. Ce dernier a toujours réclamé son argent, continue de le faire, mais Biya n’a toujours pas remboursé la somme. C’est Yves Michel Fotso lui-même qui révèle l’information dans un livre récemment publié.

L’affaire a eu lieu lors d’un voyage à Pékin. L’avion présidentiel (un Boeing 767 de la Camair-Co) qui transportait le chef de l’État avait fait une escale à Hong Kong. Sauf, qu'au moment de repartir, la société de handling qui avait assuré des opérations matérielles et douanières pour l’avion présidentiel avait refusé de se faire payer en espèce. La société commençait par menacer et fait savoir que l’avion présidentiel ne décollera pas si l’argent n’est pas payé.

Que faire ?

« Que devais-je faire?? s’interroge Yves Michel Fotso, présent dans la délégation. Laisser le chef de l’État en rade – dans l’attente d’un hypothétique virement – alors qu’il était attendu en visite officielle à Pékin?? Non. En bon patriote, j’ai sorti ma carte de crédit et j’ai payé. »
L’affaire aurait pu, n’eut été le geste patriotique d’Yves Michel Fotso, être un scandale d’État. L’acte du fils du richissime homme d’affaires Victor Fotso a permis de l’étouffer.

Aujourd’hui, d’Yves Michel Fotso incarcéré depuis 2010 et condamné à perpétuité a le sentiment d’être payé en monnaie de singe.
De son côté, Paul Biya continue quand il voyage d’emporter avec lui d’importantes sommes en devises dans des sacs placés sous la garde de son directeur de Cabinet civil.