Shance Lion déballe tout sur sa page Facebook. Après investigation, il découvre des vérités qu’il s’empresse de dévoiler à la population ainsi qu’à la communauté internationale.

Selon des sources concordantes proches du dossier, Issa Tchiroma Bakary, candidat malheureux à la présidentielle d’octobre 2025, serait à l’origine de la mise à nu et de l’interpellation politique de Djeukam Tchameni et Anicet Ekane, deux figures de la mouvance radicale ayant soutenu sa contestation des résultats électoraux.

Quelques jours après le scrutin, les trois hommes affichaient une proximité politique apparente, unis dans une même dynamique de contestation. Mais cette alliance n’aura été qu’un pacte de façade. Alors que Tchameni et Ekane tentaient de mobiliser la rue à travers des communiqués et des appels à la désobéissance civile, Issa Tchiroma, craignant les retombées judiciaires et sécuritaires, aurait pris les devants en livrant leurs noms et leurs initiatives aux autorités compétentes pour se disculper et sauver sa propre image.

Face à l’étau qui se resserrait sur les instigateurs du chaos post-électoral, Issa Tchiroma aurait joué sa carte favorite : celle du double langage. Publiquement, il continuait à dénoncer des « irrégularités électorales », mais en coulisses, il s’activait pour coopérer discrètement avec les services de sécurité.

Ce retournement de situation a conduit à l’effondrement du réseau d’agitation que Djeukam Tchameni et Anicet Ekane tentaient de mettre en place sous couvert d’Union pour le changement. Cette nouvelle trahison politique illustre, une fois de plus, le parcours sinueux et opportuniste d’Issa Tchiroma Bakary, habitué aux retournements spectaculaires et aux alliances à géométrie variable.

Après avoir profité du soutien de ses partenaires de circonstance, il les abandonne à leur sort, démontrant que chez Tchiroma, la loyauté s’arrête là où commence la peur de tomber. Dans la politique du mensonge et de la manipulation, il n’y a ni amis ni alliés seulement des pions et des cibles.

Issa Tchiroma a une fois encore prouvé que dans sa quête de survie politique, il est prêt à tout même à livrer ceux qui, hier encore, défendaient sa cause.