Une citoyenne a fait un constat. Il a choisi la page de l'activiste Jorel Jacques Zang pour le partager : « Hier à 20h30, je suis sortie de la maison, question de voir l'atmosphère en route. Au niveau du carrefour Nyalla Rail, je me suis demandé si j'ai mal lu la note du préfet. Son histoire d'interdire l'activité des mototaxis là, personne ne l'a respectée, du moins dans mon secteur. Ils évoluaient comme d'habitude, en prenant les clients. Comme pour dire que le pays est passé à une autre étape. Le pays n'est plus dirigé, du tout ».

Le gestionnaire de la page décide alors de revenir sur cette sortie du préfet du Wouri qui a fait un arrêté, interdisant en effet l'activité des moto taximen de 18 heures à 6 heures du matin.

« Franchement, monsieur le préfet, vous êtes sérieux ? Vous pensez vraiment que votre arrêté peut fonctionner au Cameroun et surtout dans une ville comme Douala où les 3/4 de la population se déplace à moto ? Moi je comprends que vous voulez vraiment embraser la ville de Douala », dit le membre de la diaspora en introduction.

Les habitants, rappelle-t-il, partent au travail à moto et finissent pour beaucoup après 18 heures. Comment font-ils pour rentrer chez eux. Les mamans qui vendent les poissons braisés en soirée au bord de la route et ailleurs dans toute la ville de Douala venant d'autres quartiers et qui vivent justement de la vente du poisson braisé pour nourrir leurs familles, que peuvent-elles faire.

« Vous (le maire, ndlr) pensez que toutes ces personnes vont simplement se contenter de vous regarder monsieur le préfet et obéir à ce que vous dites ? C'est très amusant et d'ailleurs, je me demande comment on peut interdire aux gens de se mouvoir et de se déplacer si on a l'intention de publier les vrais résultats qui sont supposés calmer le peuple parce que le comportement que vous affichez est un comportement d'une personne qui sait qu'elle est en train de faire des choses pas du tout catholiques contre le peuple », dénonce l'activiste.

En effet, c'est une décision assez curieuse. Elle n'est donc pas respectée par la population à qui le préfet essaie de l'imposer.