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Actualités of Friday, 23 June 2023

Source: www.camerounweb.com

Réaction de Jean de Dieu Momo sur le cas Fabien Tsafack en prison pour un poste radio

Le ministre parle d'une condamnation à mort Le ministre parle d'une condamnation à mort

Fabien Tsafack est un compatriote en détention depuis 41 ans pour une affaire de poste radio. Interpellé sur l'affaire, le ministre Jean de Dieu Momo alias Fo'o Dzakeutonpoug a réagi en commentaire sous un post fait par Paul Chouta pour attirer l'attention de l'opinion publique sur le cas de Fabien Tsafack, enfermé à la prison principale de Dschang pour un poste radio depuis le 24 novembre 1982, soit 18 jours après l'accession à la magistrature suprême de Paul Biya.

Dans son commentaire, le ministre insinue que Fabien Tsafack a été condamné à mort, et laquelle condamnation à mort aurait été commuée en condamnation à perpétuité.

« Sans procès comment alors que dernièrement vous nous aviez appris que la Cour suprême avait rejeté son pourvoi en cassation après les différents jugements qui l'avaient condamné à mort (en instance et en appel pour vol aggravé)? Je ne crois pas que Facebook soit la voie idéale pour sortir après l'épuisement des voies de recours. Et s'il est vivant ce serait bien parce que sa condamnation à mort aurait été commuée en condamnation à perpétuité. Je ne connais pas le dossier mais voilà la logique juridique et procédurale que m'inspire votre tentative d'induire vos lecteurs en erreur », a écrit le ministre de Paul Biya.

« Alors on comprend donc à travers ce commentaire de Jean de Dieu Momo que au Cameroun, un simple vol d'un poste radio équivaut à une condamnation à mort commuable à la condamnation à perpétuité », a réagi Paul Chouta.

« Dans le même pays, des gens ont dérobé des milliards de FCFA dans les caisses du contribuable mais n'ont jamais été inquiétés. Confère Cangate, Covidgate, etc. Toujours au Cameroun, des gens ont détourné plusieurs milliards mais ont été libérés "Sous hautes instructions" de Paul Biya (cas de Atangana Kouna). Mais pour un simple poste radio, on a bousillé la ville d'un homme qui n'a pas eu la chance d'appartenir à l'ordre de 82 », déplore-t-il.

« Si pour peu on inflige la peine de mort à Fabien Tsafack alors j'imagine ce qui attend les bourreaux de Martinez Zogo », a conclu le journaliste.