La lettre de 24 pages, la démission et l'annonce de la candidature de Issa Tchiroma à la présidentielle de 2025 sont considérées un haute trahison de la part de cet ancien ministre par le régime Biya

À peine la lettre de l'ancien ministre de l'Emploi a été diffusée via les réseaux sociaux, un arrêté signé par le tonitruant Paul Atanga Nji, ministre de l'Administration territoriale apparaît sur la toile.

Dans cet arrêté, le Minat demande au gouverneur de l'Extrême-Nord d'interdire toute activité politique du FSNC, le parti d'Issa Tchiroma, dans un des départements de la région.

Ce premier coup que porte le régime Biya à Issa Tchiroma Bakary sonne comme un rappel que le pouvoir qu'il a servi 20 ans durant ne va désormais rien lui céder.

Ce n'est pas tout. A travers la presse, l'homme politique a découvert une autre réponse du régime à ses déclarations.

Dans le journal "La Revue du Patriote Hebdo", Tchiroma et les Camerounais ont assisté à la résurrection d'une affaire de détournement de 110 milliards dont se serait rendu coupable le ministre Issa Tchiroma.

"PAUVRE TCHIROMA ! Bientôt, ils sortiront tous les dossiers noirs sur l'homme ! Ça fonctionne ainsi. Tu manges et tu te tais! Le jour que tu veux retrouver un peu de lucidité, à travers un propos juste, alors, on ouvre la boîte à pandore et tant pis…", commente Armand Noutack II.

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