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Actualités of Friday, 1 July 2022

Source: www.camerounweb.com

Quand Mongo Beti demandait la démission de Paul Biya

Il avait demandé la démission de Paul Biya Il avait demandé la démission de Paul Biya


• Mongo Beti est un écrivain camerounais engagé

• Il dénonçait par sa plume, le règne de Paul Biya

• Il avait demandé la démission de Paul Biya


Mongo Beti est l’écrivain, l’intellectuel qui a le plus influencé et a structuré l'engagement de plusieurs écrivains à travers ses écrits.

L'auteur camerounais connu aussi sous le nom Eza Boto est une visionnaire. Il aurait demandé la démission de Paul Biya depuis des lustres.

« Les quinze années pendant lesquelles Paul BIYA a régné ont été les plus sombres de l'histoire de la jeune nation Camerounaise. Je le déclarais déjà en février 1991, lors de mon retour après trente-deux années d'exil : La seule décision que Paul Biya pourrait s'imposer pour le bien de son Pays , s'il en est encore temps , ce serait qu'il démissionne », disait l'écrivain dans l'un de ses ouvrages.

« Comme tous les camerounais, j'attends que Paul Biya s'en aille d'une façon ou d'une autre », lit on dans son ouvrage titré Génération N.59.

« N'est-il pas clair que le peuple Camerounais, pour connaître enfin cette renaissance tant espérée depuis quinze ans , attend que Paul BIYA s'en aille d'une façon ou d'une autre ? », se questionne l'auteur camerounais.

Selon Mongo Beti, tout se passe comme si le peuple Camerounais se tenait l'arme au pied, attendant que poigne enfin, après quinze années de frustrations, l'aube du grand jour.

Si on part d'une analyse assez simple des propos de Mongo Beti, on comprend que ce dernier dit clairement que Paul Biya doit partir pour que le Cameroun renaisse.

« Voici le constat froid et juste que MONGO BETI avait dressé depuis. 31 ans plus tard, rien n'a changé. Et nous vivons un éternel recommencement. MONGO BETI a dit depuis 1991 que la solution est simple : " Paul BIYA doit partir d'une manière ou d'une autre". Voilà l'unique solution, le reste n'est que Diversion », a commenté pour sa part Arol Ketch.