Promesses d’Eto’o : les joueurs locaux ne vivent toujours mal

L’arrivée tant attendue de Sa muel Eto’o à la présidence de la Fédération camerounaise de football n’a pas mis fin aux revendications d’ordre financier des acteurs du football. Si le président de la FECAFOOT et son équipe revendiquent l’amélioration des conditions de vie des joueurs locaux, les signes ne sont pas encore visibles. Me Sikati avocat camerounais estime qu’il s’agit en réalité d’un culte de personnalité sans résultat palpable.

« J'entends certains dire que le 9 à permis que les joueurs soient désormais payés mais je ne connais même pas un joueur qui a acheté une moto pour ne pas dire un vélo. Le culte de la personnalité n'est pas la solution du football camerounais », a-t-il déclaré sur sa page Facebook.

Le juriste n’est pas le seul à avoir fait la remarque. D’autres passionnés du football camerounais déplorent également les conditions misérables dans lesquelles vivent les joueurs locaux du pays.

« Étant passionné de football, je suis régulièrement depuis un certain temps dans les stades et particulièrement aux entraînements des équipes quand je vois ce qui s'y passe, leur confiance même d'entrainement je ne pense pas que ces gars ont des meilleures conditions de vie », écrit un internaute. Selon ce dernier la responsabilité incombe en premier aux responsables des clubs. »,

« Mais est-ce la faute du 9?
Je pense que les clubs de foot sont des entreprises et les joueurs les employés et en tant que telles, c'est de leurs responsabilités de payer leurs employés .
C'est aussi vrai que les partisans du 6 renversé sont les ayopiste , danseur, fanatique, un jour ils diront même que c'est le 6 renversé qui obtenu l'indépendance du Cameroun. », explique-t-il.