Prof Bahebeck a encore frappé: sa tête chauffe en pleine émission et il refuse de s'asseoir

Un débat politique télévisé, n'est pas une causerie avec le professeur Bahebeck. Lorsqu'il s'agit d'aborder les faits d'actualité, le médecin et homme politique s'exprime avec passion. Il "met les organes" comme ça se dit au pays.

Hier dimanche 11 juin, l'homme politique a encore gratifié les Camerounais d'une scène de colère, suite à un sujet qu'il considère comme très sérieux: le Gicam dont le président est l'opérateur économique Célestin Tawamba.

Pour Bahebeck, cette institution est un outil d'asservissement du Cameroun et ne sert pas les intérêts du pays.

"Dans la fondation du Cameroun, dans le bricolage de la fondation du Cameroun, on avait deux grandes forces : les forces économiques coloniales qui sont venues piller le pays, et qui ont été remplacées par beaucoup d'entre vous dans le Gicam. C'est-à-dire les colons noirs-blancs ont été remplacés par les colons blancs avec des entreprises gigantesques comme les brasseries du Cameroun créée en 1948. Le but c'est de piller les richesses du Cameroun pour aller enrichir un autre pays. Votre Gicam nait dans cette logique-là, elle est dominée par les capitalistes qui veulent ruiner le Cameroun. »

Le professeur Bahebeck est connu pour son franc-parler et pour aborder les sujets politiques du Cameroun, avec beaucoup de passion.

Il y a quelques mois, il révélait en mondovision, les pratiques d'avortements et de vols scandaleux de bébé dans un hôpital très connu à Douala.

"Contrairement aux pays du Nord, comme on a pas d'institut d'examens légaux au Cameroun, et comme la patiente n'est pas souvent prête à payer, on fait ce que la stagiaire de Laquintinie a fait (...) En reconstituant les faits je dois plutôt féliciter le personnel de l'hôpital Laquintinie. Le directeur et le ministre disent qu'il y a faute, pour moi il n'y a pas faute. Ce que la stagiaire a fait, jeter le produit de l'avortement, c'est ce que nous faisons systématiquement. Les morguiers n'ont pas la place pour les produits d'avortement. Ils ont la place pour les morts nés. (...) Il y a des personnes à qui vous montré un produit d'avortement elle choque (...) Vous pouvez avoir deux morts hein ! C'est à nous médecin de peser", a pesté Jean Bahebeck, commentant la disparition d'un bébé à Laquintinie en avril 2023.