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Actualités of Tuesday, 23 May 2023

Source: www.camerounweb.com

Prison : un mouvement d’humeur en préparation par les agents pénitentiaires, panique à Kondengui

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Des membres du personnel de l'administration pénitentiaire au Cameroun ont lancé un appel à l'aide pour dénoncer le secrétaire d'État en charge de leur domaine, Jérôme Doh Pen Baga. Ces employés, qui souhaitent rester anonymes par crainte de représailles, affirment que M. Doh Pen Baga a négligé leurs besoins fondamentaux et est impliqué dans des actes de corruption flagrante. Tout est partie d’un message envoyé à Nzui Manto

Depuis maintenant cinq ans, les agents pénitentiaires déplorent le manque d'uniformes qui leur sont nécessaires pour exercer leurs fonctions en toute sécurité. Malgré l'allocation de budgets conséquents, le secrétaire d'État n'a pas fourni les équipements adéquats, mettant ainsi en danger la vie et la santé du personnel. Ces allégations soulèvent des questions sur l'utilisation des fonds alloués à l'administration pénitentiaire.

En outre, les employés dénoncent les pratiques douteuses de Jérôme Doh Pen Baga lors des affectations. Selon leurs témoignages, le secrétaire d'État demanderait des pots-de-vin en échange de mutations ou d'affectations préférentielles. Ces agissements sont non seulement contraires à l'éthique, mais ils sapent également le fonctionnement juste et transparent de l'administration pénitentiaire.

Les allégations les plus troublantes concernent les prétendus biens immobiliers de M. Doh Pen Baga. Les membres du personnel affirment que le secrétaire d'État possède des duplex dans chaque chef-lieu de région, tous construits par les dix régisseurs des prisons centrales. Ces révélations soulèvent des questions sur l'origine des fonds utilisés pour ces acquisitions immobilières et suggèrent une possible implication de Jérôme Doh Pen Baga dans des activités illégales.

Face à cette situation, les employés de l'administration pénitentiaire ont exprimé leur profonde frustration et leur désespoir. Ils estiment être abandonnés par les autorités compétentes et affirment qu'ils n'ont d'autre choix que de recourir à des mesures plus radicales pour faire entendre leur voix. Un mouvement de grève est envisagé si des actions concrètes ne sont pas prises pour remédier à ces problèmes.