Des voix s’élèvent depuis des jours maintenant pour que Nwafo soit jeté en prison et réponde de ses actes. Seulement, il dit avoir tout oublié. L’homme souffrirait de démence et ne se rappellerait plus de rien, même pas avoir tué récemment l’enfant de son voisin appelé Mathis.

Mais, peu importe pour l’activiste Jorel Zang qui demande que justice soit faite dans tous les cas : « Comme tu joues à celui qui a perdu la mémoire (car c’est sûrement le conseil que ton avocat originaire de l’Est t’a donné pour plaider après la démence), ce n’est pas grave », poste-t-il sur les réseaux sociaux.

Pour lui, il est mieux que le père de l’artiste aille se souvenir à Kondengui. « Tu auras tant d’années là-bas pour te souvenir, car si tu te retrouves à l’extérieur, alors toi-même, tu ne vas pas comprendre ce qui t’arrivera », prévient Zang.

Aussi, lit-on toujours, « à l’heure-là, si tu as un semblant d’intelligence, il est mieux que tu partes toi-même à Kondengui. Tu y seras plus en sécurité qu’à l’extérieur ».

C’est alors que la communicante, Sarthé Wandji, a répondu, toujours sur le mur de Zang, que « même là-bas (à Kondengui, NDLR), il ne sera pas en sécurité. Même les criminels ont des limites. Un enfant ? Il a exagéré. Les prisonniers pourraient finir avec lui là-bas ». Une façon très claire de mobiliser les détenus à agir une fois qu’ils accueilleront l’accusé, s’il est condamné.

En fait, selon plusieurs autres observateurs, « il est mieux pour lui, pour sa famille, pour sa fille en particulier et pour le Cameroun, que ce criminel séjourne pour longtemps à Kondengui ». Et « il n’a pas droit à la sécurité. Cet homme est un assassin. À Kondengui, on doit payer les prisonniers pour régler son cas. Il est responsable de plusieurs assassinats au regard de son arme de crime. C’est un brigand », peste-t-on.