L’élection présidentielle à venir donne place à des compromis. Pour gagner, les candidats ont compris qu’il faut se faire des amis, convaincre les électeurs qu’ils sont le bon choix à faire pour donner au pays de réelles chances de se développer.

Depuis plusieurs années, les conditions de vie et de travail sont enseignants sont loin de ce qu’elles devraient être. La situation provoque des mécontentements au sein du corps concerné. Pour ceux-là, le président sortant, Paul Biya, serait déjà dépassé par les évènements.

Selon eux, s’il n’a pas pu leur donner satisfaction au cours de la décennie, ce n’est pas durant les sept prochaines années qu’il le fera. Alors, il se tourne vers une autre personne.

Les syndicats des enseignants ont rencontré le président national de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), Bello Bouba Maigari, candidat à l’élection présidentielle.

Durant la rencontre qui s’est tenue à Yaoundé au domicile de l’homme politique, ce dernier leur a promis de rendre réel et applicable le statut spécial des enseignants, objet de leurs revendications depuis plusieurs années. Dans cette course de « si tu m’aides, je t’aide », Bello Bouba s’attend à ce que les représentants venus à sa rencontre aillent retransmettre les choses dites et que leurs pairs lui accordent tous leurs voix le 12 octobre prochain.

Récemment, les étudiants ont aussi rencontré leur candidat. Ils sont allés à la rencontre du secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. Le collaborateur de Paul Biya leur a expliqué que le parti au pouvoir comptait sur eux et ces derniers seraient prêts à suivre le RDPC.

Les alliances se créent, resteront-elles soudées même après l’élection ? Combien de promesses électorales n’ont pas été tenues ? Le peuple ne doit pas se laisser manipuler.