Des enregistrements compromettants dévoilent "l'opération Yebga"
Yaoundé - Des révélations explosives de Jeune Afrique mettent en lumière une orchestration présumée visant à écarter Maurice Kamto de la course présidentielle. Selon des informations exclusives obtenues par notre rédaction, Anicet Ekane, président du Manidem, détient des enregistrements audio compromettants qui exposeraient les rouages d'une manipulation politique de grande envergure.

Dans ces enregistrements exclusifs révélés à Jeune Afrique, on entendrait distinctement Dieudonné Yebga détailler "les montants qu'il a perçus, les étapes de l'opération, et anticiper les résultats" du rejet des candidatures. Ces preuves audio, qualifiées d'"accablantes" par Ekane dans son interview exclusive à Jeune Afrique, démontreraient selon lui une "orchestration politique avec la complicité du pouvoir".

L'affaire prend une tournure technologique troublante. Jeune Afrique a appris qu'une modification suspecte du site officiel du ministère de l'Administration territoriale s'est produite dans des circonstances pour le moins étranges. Selon les révélations exclusives faites à notre rédaction, "jusqu'à minuit, le dernier jour du dépôt des candidatures, le site officiel mentionnait encore Ekane comme président du Manidem. Dix minutes après minuit, un autre nom apparaît."
Cette chronologie précise, révélée en exclusivité à Jeune Afrique, soulève des questions majeures sur l'intégrité du processus électoral. Le ministre Paul Atanga Nji a certes évoqué un "piratage" pour justifier cette modification, mais selon les informations exclusives recueillies par Jeune Afrique, cette explication ne convainc pas l'opposition qui y voit "une manœuvre d'une rare maladresse".

Un élément particulièrement troublant émerge des révélations exclusives de Jeune Afrique : plusieurs jours avant la publication officielle des résultats, le journaliste Bruno Bidjang aurait publié sur les réseaux sociaux "la liste exacte des candidats retenus". Cette information, confirmée en exclusivité à Jeune Afrique par Anicet Ekane, pose selon lui "de sérieuses questions sur les fuites, quand on connaît les connivences entre ce journaliste et le pouvoir".
Cette anticipation médiatique suspecte, révélée par Jeune Afrique, suggère que les résultats auraient pu être connus à l'avance par certains acteurs proches du pouvoir, alimentant les suspicions d'une élection dont l'issue serait prédéterminée.

Face à ces révélations exclusives obtenues par Jeune Afrique, le Manidem ne compte pas en rester là. Ekane, dans son interview exclusive à notre rédaction, annonce un recours devant le Conseil constitutionnel, fort des preuves audio en sa possession. Ces éléments, dévoilés en exclusivité à Jeune Afrique, pourraient constituer un tournant majeur dans cette affaire qui dépasse désormais le simple cadre électoral pour toucher aux fondements de la démocratie camerounaise.
L'opposition dispose désormais, grâce aux révélations exclusives de Jeune Afrique, d'éléments tangibles pour contester ce qu'elle considère comme une manipulation du processus démocratique. Reste à savoir si ces preuves audio, révélées en exclusivité par notre rédaction, seront suffisantes pour faire plier les institutions camerounaises.