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Actualités of Tuesday, 12 September 2017

Source: www.camerounweb.com

Présidentielle 2108: voici le talon d’Achille de Paul Biya!

La crise anglophone va peser lourd pour les élections de 2018 La crise anglophone va peser lourd pour les élections de 2018

Le directeur Afrique du National democratic institute (NDI) redoute une désaffection des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest lors des scrutins prévus l’année prochaine.

Sans nul doute, ces élections présidentielles ne seront pas comme les autres. Cela affectera l’issue des résultats. Et si même Paul Gagnait, cela affectera son pourcentage et de facto sa côte de popularité.

Après l’interdiction de sa rencontre avec le Club des journalistes politiques le 30 Août 2017, Christopher Fomunyoh a pu s’exprimer sur la vie du Cameroun le 8 septembre 2017. C’était à la faveur du programme de la télévision STV « Entretien Avec ». Lors de la séquence de l’interview réservée à la crise anglophone le spécialiste des questions de démocratie a soutenu que comme dans tout pays la période électorale qui va s’étaler sur l’année 2018 sera difficile à gérer. D’autant plus difficile que le Cameroun est dans la situation d’un pays qui rencontre des difficultés d’ordre sécuritaires, économique et politique pouvant rendre difficile l’organisation d’élections.

Et, conscient de ce que la crise qui a cours dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest peut causer comme désagréments, il aimerait qu'afin qu'une chance de réussite soit donnée aux prochaines élections, que l’année électorale soit abordée avec plus de sérénité. « Il n’y a pas de doute que la crise anglophone va jouer un rôle dans le débat électoral en 2018. Dans ce sens qu’il va falloir qu’on se rassure que les populations adhèrent au processus électoral, qu’elles participent, qu’elles s’inscrivent sur les listes électorales et qu’elles acceptent de voter comme tous les autres citoyens du pays. C’est de cette manière qu’elles pourront manifester leur légitimité au pouvoir légitime qui sortira des urnes », préconise-t-il.

Fomunyoh craint surtout que les « villes mortes » décrétées dans la zone anglophone depuis le début de la crise « freinent » la bonne organisation des élections. Christopher Fomunyoh fait savoir que lors d’une récente tournée à travers le Cameroun il a constaté que les autres camerounais considèrent les anglophones comme leurs concitoyens. Un constat qui le réjouit.