Face à l’insistance des meetings et campagnes qui montrent un militantisme de plus en plus engagé en dépit des griefs, des appels et des ruptures aux analyses controversées qui s’entremêlent, la voix de l’Eternel par son sacrificateur doit aussi se faire entendre. Elle se tient sur une révélation et non les pensées de l’homme. Par Roger Dieudonné Mvogo, PhD Elite de la Mefou et Akono Conseiller municipal (correspondance particulière).

Le 8ème mandat en faveur du président Paul Biya à la magistrature suprême en dépit des 43 ans totalisés est légitime. C’est l’ultime solution. Une réponse à l’immobilisme politique et à cette auto-neutralisation de leaders et personnalités ressources qui semblent avoir juré allégeance à ce président tant adulé par son peuple. Ils ont été fabriqués dans un même moule politique. La discipline du parti est de rigueur au risque de se dédire. Au-delà de toute supputation, il faut reconnaître que la fonction présidentielle au Cameroun n’est pas l’apanage du premier venu. Il faut être auréolé de prédispositions, en priorité divines. Le contexte brûlant des ruptures d’alliances ne date pas d’aujourd’hui, « ce n’est pas nouveau », nous y sommes habitués. Une telle réponse pourrait aussi être comme un signe de fatigue compréhensible, mais rattrapé par la sérénité de la base électorale qui est toujours prête à voter en faveur du « champion national », aux noms de la paix et la stabilité qui nous sont si chères.

Tout sacrificateur, mandaté de Dieu, devrait être d’avis avec cette attitude, même si des signes de démobilisation ou ruptures persistent de manière isolée. Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), parti de son serviteur Paul Biya, reste confiant. Devant l’incertitude, l’on se demanderait si Dieu parlait encore à son peuple ? S’il l’a fait à plusieurs reprises bien avant même la venue de son Fils Jésus-Christ pour sauver le monde de la mort par le péché, pourquoi ne le ferait-il pas au sujet de notre Nation ? Pour sortir le peuple d’Israël retenu captif pendant 430 ans par le pharaon d’Égypte, Dieu demanda où était Moïse ? Ayant répondu à l’appel de Dieu, son peuple fût libéré, bien que Moïse lui-même n’entra pas à Canaan après que Dieu opéra tous les miracles par sa main. Si la même question est posée aujourd’hui sur le Cameroun, c’est qu’il existe des sacrificateurs pour recevoir les mêmes révélations hier, aujourd’hui et éternellement dans ce pays, en attendant le retour du messie pour l’enlèvement et non le jugement dernier qui lui est prononcé aussitôt que nous quittons la terre des vivants.

Appel

« Ce peuple m’a été consacré par mes premiers envoyés comme serviteurs qui usèrent de ma parole dans la bonne voie. La résistance et les ruses de l’ennemi incarné en certains de mes fils bien-aimés qui s’offusquent à laisser planer la désolation et le statu quo au milieu de mon peuple, sans la moindre crainte d’un chaos par ma décision de laisser-faire, n’ont qu’à bien se tenir. L’Éternel Dieu tout-puissant que je suis ne laissera pas faire. J’ai effacé Sodome et Gomorrhe, détruit le monde pour la première fois par le déluge, je n’entends pas le faire une seconde fois, mais, j’userai de multiples nouvelles plaies contre cette race d’incrédules mués en agneaux religieux dans les synagogues de luxe, pourtant au cœur rempli de méchanceté, éloigné de moi. Ils se moquent de ma parole comme Saül et Goliath. Je ne peux laisser périr ma Nation à cause d’eux. Il faut rester attaché à mon serviteur que j’ai établi pour régner sur mon peuple au temps voulu par moi-même. Malgré les signes de fatigue, je renouvelle ses forces chaque jour. Il doit achever ce pourquoi je l’ai consacré. J’ai encore à lui dire sur sa succession et le devenir de mon peuple après lui. Il vous l’annonce très bientôt ».

Bien-aimés, hommes de Dieu de la Nation, face à un tel message révélé à un sacrificateur qui n’a jamais rassemblé des foules pour prétendre recevoir une telle visitation, que certains prendront pour une pure hérésie ou un fait d’hallucinations spirituelles d’un chrétien mal affermi, l’incrédulité ne devrait pas diminuer votre foi. Vous ne pouvez rester indifférents ni dans une posture de division ou de dénigrement. Dieu parle encore à son peuple, comme il l’a fait au temps d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, il le fera encore pour les générations à venir. Le message sus-révélé vient à point nommé. C’est un message d’appel au maintien de la paix, malgré des agitations au tour de l’élection présidentielle d’octobre 2025. « Dieu ne faisant rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes » (Cf. Amos 3 :7, Bible Louis Segond, 1910), ce message appelle à rectifier les attitudes et les comportements. La coupe s’annonce très difficile à boire pour certains et le dénouement insupportable pour d’autres. Les ruptures ne suffiraient pas sans les suicides les plus inattendus qui pourraient également arriver. Seuls ceux qui auraient cherché la face de l’Éternel et réparé les torts causés, sont qualifiés pour partager les fruits de l’abondante moisson de la 3ème République.

Ingratitude

C’est le moment de redoubler de sacrifices et d’attention envers cette Nation pacifique et patiente. Il faut « se repentir et préparer le chemin pour l’avènement de la nouvelle ère », comme le prédisait Jean-Baptiste sur les traces d’Elie (Mathieu 3 : 2, Bible Louis Segond, 1910). Car, l’Eternel instruit chaque enfant de Dieu à défendre son royaume sur la terre, non à le voir persécuté par Saül sans réagir. Il nous invite également à prier pour les autorités. Le sacrificateur qui prie pour les autorités que Dieu a établies sur son peuple, demande à travers le message sus-repris à nous lever pour contribuer par nos prédications au succès de l’élection qui s’annonce. De tout temps, personne n’a jamais été élevé par Dieu s’il n’est pas dans le plan de celui-ci. Il en subit avant tout, toutes les humiliations, tortures et souffrances possibles, mais prévues dans sa destinée pour y parvenir. C’est le cas de ce président combattu aujourd’hui par certains à tort, par ingratitude. Des témoignages font pourtant état d’un jeune croyant sur les traces de son père catéchiste, un noble métier jusqu’à ce jour. Élève studieux et respectueux même envers ses camarades les plus frêles, il laissera une leçon historique de grandeur et d’humilité et non de lâcheté à l’humanité !

Comment remplacer un tel homme dont ces quelques qualités sont tout un message pour ses détracteurs ? Au-delà du caractère taciturne, son amour pour le peuple, son patriotisme et surtout son dévouement au travail parfois dans un environnement aussi conservateur qu’hostile à toute insubordination et velléité de détournement de deniers publics, auraient suffi à le disqualifier à la haute fonction au moindre doute sur ces qualités. Au-delà de la diversité culturelle, ethnographique et géographique qui caractérise singulièrement le Cameroun et impose une telle prédisposition au risque de décourager tout premier venu pour présider aux destinées du Cameroun, l’heure n’est peut-être pas encore totalement arrivée pour un changement par la voie des élections, au sujet d’un Haut commis de l’Etat prédestiné. En tant que tel, il gagnera toujours.

Réunions fatidiques

Il est temps de prier plus que par le passé afin que l’Éternel se révèle à son serviteur Paul Biya sur qui reposera le sort de lui succéder, dans la présence de Dieu en parole, en esprit et en vérité. Toute autre voix que celle de Dieu pour continuer à conduire le Cameroun à sa destinée glorieuse est vaine. Il ne peut remettre le pouvoir qu’entre les mains de celui ou celle révélé (e) dans la perspective de l’accomplissement de la prophétie des martyrs Ruben Um Nyobè, le Roi Duala Manga Bell, Ossendé Afana, Félix Roland Mounié, Ernest Ouandjié, Nkoulou Alongo et bien d’autres quelle que soit l’issue de ces élections. Seul son serviteur Paul Biya dispose des outils et des consignes divines pour poser les jalons d’une transition politique. Il souhaite d’ailleurs lui-même donner le rythme de la direction avant son retrait paisible, en bon démocrate. Il a le mandat divin de faire asseoir l’outsider révélé sur son trône quelle qu’en soit sa provenance. Dans ce sens, certains croiraient que l’élection présidentielle à venir n’est qu’un pis-aller.

Il faut s’inscrire massivement sur les listes électorales et aller aux urnes. C’est le chemin à suivre pour la paix et la stabilité à travers cette victoire tant souhaitée. Ce cri appelle donc à mettre un terme à toutes ces agitations et réunions fatidiques pour chercher la perle rare. « N’ayons pas peur, le peuple sera vainqueur, l’Etat restera debout », nous rassure le président Paul Biya, autre signe d’un serviteur à l’écoute de Dieu. Ce Dieu qui se révèle à quiconque est revêtu de son esprit et pour délivrer ses messages à son peuple, se réserve également l’exclusivité du temps et des circonstances pour présentation cet outsider. Il l’a fait pour tous les sacrificateurs et prophètes qu’il a prédestinés de générations en générations. L’Éternel est prêt à pardonner ceux qui font un sincère retour à lui, même s’il ne laisse pas le coupable impuni, d’où l’urgence à présenter des prières sincères à l’Éternel pour fortifier davantage notre président de la République, dans le l’optique de l’accomplissement du message révélé ci-dessus, pour que la gloire de Dieu s’établisse définitivement sur le Cameroun, au travers de l’élection présidentielle d’octobre 2025 et celles à venir.