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Actualités of Thursday, 8 June 2017

Source: cameroon-info.net

Présidentielle 2018: l'impossible coalition de l’opposition

Edit Kah Walla Edit Kah Walla

Selon, le bihebdomadaire Repères paru ce mercredi 7 juin 2017, alors que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) poursuit sa marche sereine vers la présidentielle 2017, quelques parties de l’opposition s’implante s’implantent tant bien que mal à travers les meetings sur l’étendue du territoire.

Le journal relève qu’au lendemain des séminaires organisés le 26 mai par le RDPC, l’on travaille avec ardeur pour resserrer les rangs. Tandis que du côté des partis de l’opposition, une rivalité notoire s’observe sur le terrain entre le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et le Social Democratic Front (SDF).

Les cadres et militants de base du MRC et du SDF se feraient une guerre et échangent de manière musclée. Dans cette ambiance conflictuelle, rien ne laisse présager les perspectives d’une possible convergence au niveau de l’opposition. Les antagonismes vécues au niveau des formations politiques de l’opposition sont loin de se dissiper si l’on prend le cas du Cameroon People’s Party (CPP) qui se considère comme la seul association politique digne de ce nom.

Et le journal de rétorquer que si le CPP de Kah Walla veut travailler pour faire sauter le parti de la flamme du pouvoir, il écarte néanmoins toute possibilité de coaliser avec les autres formations d’opposition.

D’ailleurs, à l’occasion d’une conférence de presse avec les responsables de l’Union des Populations du Cameroun (UPC) et du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (MANIDEM), Mme Kah Walla avait soutenu que «l’idée de mettre en place une coalition des partis politiques pour affronter le RDPC est bonne. Mais, la réalité politique au Cameroun ne nous convainc pas. Nous voulons des gages qui tardent à se manifester».

Djabo Mataba, un des responsables de la communication du CPP affirme que «Nous ne croyons pas à l’Odyssée d’un messie camerounais, qui naitrait comme par enchantement, de l’unité des oppositions au régiment encore en place au Cameroun au jour d’aujourd’hui» indique-t-il aux journalistes.

La même attitude est perceptible au sein de l’UPC lorsque Basile Louka, l’un de ses cadres soutien «ni idéologie ni ressources humains de qualité, ni des gens de conviction. Pourquoi dans ces conditions se mettre avec des gens avec qui l’on n’a rien en partage» ?