Evrard Meba'a menace de rejoindre l'opposition si sa sœur n'est pas élue - Verdict attendu mardi
La course à la présidence du Conseil Régional du Sud connaît des turbulences inattendues. Cathy Meba'a, nièce du président Paul Biya, voit sa candidature contestée par plusieurs élites de la région, plongeant le RDPC dans une crise interne qui pourrait avoir des répercussions politiques majeures.
Malgré ses liens familiaux avec le chef de l'État, Cathy Meba'a fait face à une forte résistance de la part de certaines élites du Sud. Cette opposition témoigne des tensions qui traversent la région et illustre les luttes d'influence au sein du parti au pouvoir.
Les enjeux de cette élection dépassent le simple cadre régional et révèlent les fractures internes qui caractérisent la vie politique dans le Sud du Cameroun. Le verdict, attendu pour mardi prochain, est scruté avec attention par l'ensemble de la classe politique nationale.
Dans une vidéo qui a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, Evrard Eyenga Meba'a, également neveu du président Paul Biya et frère de la candidate, a haussé le ton. Il menace ouvertement de quitter le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) pour rejoindre les rangs de l'opposition si sa sœur Cathy n'est pas élue à la tête du Conseil Régional du Sud.
Cette déclaration fracassante ajoute une pression supplémentaire sur les conseillers régionaux qui devront se prononcer mardi. Elle soulève également des questions sur la cohésion interne du parti au pouvoir et la gestion des ambitions politiques au sein des familles influentes.
Au-delà des personnalités en présence, cette bataille pour le Conseil Régional illustre une véritable "guerre des clans" dans le Sud du Cameroun. Les élites locales semblent déterminées à faire valoir leurs propres choix, quitte à s'opposer à des candidatures pourtant soutenues par des liens familiaux avec la présidence.
L'issue de ce scrutin sera déterminante non seulement pour l'avenir politique de Cathy Meba'a, mais aussi pour l'équilibre des forces au sein du RDPC dans la région du Sud. Le verdict de mardi prochain s'annonce donc crucial pour la stabilité politique régionale et pourrait avoir des conséquences sur la dynamique interne du parti au pouvoir.
Les observateurs politiques suivent de près cette affaire qui révèle les tensions croissantes entre légitimité familiale et aspirations locales dans la gouvernance régionale camerounaise.









