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Actualités of Wednesday, 2 August 2023

Source: www.camerounweb.com

Pouvoir : des séances de magie noire entre Owona Assoumou et des Indiens ont fuité

Thomas Owona Assoumou, DG des Aéroports du Cameroun (ADC) Thomas Owona Assoumou, DG des Aéroports du Cameroun (ADC)

Les mois se suivent et se ressemblent pour le DG Thomas Owona Assoumou, accusé de choses vraiment pas catholiques. L’homme serait en contact avec des Indiens avec lesquels il organise des pratiques intrigantes.

Une source nous informe de la « Gouvernance des entreprises publiques. Après avoir remis une énorme enveloppe à un très proche collaborateur du chef de l'État présent dans la délégation qui était en Russie afin de garantir son maintien au poste, Thomas Owona Assoumou, le directeur général des ADC héberge actuellement une colonie d'Indiens dans un hôtel à Mini Ferme (Yaoundé) ».

L’informateur ajoute que « l'objectif assigné à ces invités très spéciaux payés à coups de centaines de millions des fonds de l'entreprise qu'il dirige va dans le même sens. Pour ce faire, des séances spéciales de magie noire sont organisées dans le domicile familial à Obili de minuit à 04 heures du matin ».

Thomas Owona Assoumou ne fait manifestement rien à moitié, lui dont nous parlions déjà il y a quelques mois dans cet article ci-dessous.

Abus de fonction : Owona Assoumou pris en flagrant délit, l'heure est grave

Le directeur général de l'entreprise publique ADC (Aéroports du Cameroun) est accusé d'abus de fonction envers le personnel. Le DG Thomas Owona Assoumou aurait orchestré des actions visant à provoquer la colère des employés et à inciter à un soulèvement dans les aéroports dont il est responsable. Selon un syndicat de travailleurs, cette démarche vise à détourner l'attention de sa propre gestion et à défier le Conseil d'administration en violant les lois et règlements en vigueur.

Depuis la promulgation de la loi 2017/011 sur le statut général des entreprises publiques en juillet 2017, Owona Assoumou refuse au personnel le droit de siéger au Conseil d'administration par le biais de leur représentant, en violation de l'article 42 de ladite loi. Cette disposition stipule qu'un représentant du personnel élu par ses pairs doit obligatoirement faire partie du Conseil d'Administration des entreprises publiques.

De plus, le DG ignore les dispositions de la loi de 1974 instituant la médaille d'honneur du travail, cherchant à priver certains employés de leur droit à cette distinction malgré leur ancienneté. En instaurant de nouveaux critères sans consulter les délégués du personnel, Owona Assoumou souhaite exclure 75% des employés éligibles afin d'éviter de payer les primes correspondantes.

En outre, malgré les hausses du coût de la vie et les instructions gouvernementales visant à augmenter les salaires, le DG n'a pas répondu favorablement à la demande du Conseil d'Administration visant à ajuster les salaires à la hausse. Il est reproché à Owona Assoumou de ne pas avoir pris d'action en ce sens depuis sa nomination en 2009, malgré la période prospère de l'entreprise.

En conclusion, selon le président du syndicat, le directeur général ne se rendra compte de la gravité de la situation que lorsque des avions d'Air France seront cloués au sol faute d'assistance en escale.

« Bien plus, en foulant au pied les dispositions de la loi 1974/9 du 16 juillet 1974 instituant la médaille d’honneur du travail, Owona Assoumou veut priver certains employés du droit d’en bénéficier malgré l’ancienneté requise. En effet, dans le cadre d’une commission interne à laquelle les délégués du personnel n’ont pas été conviés pour des raisons évidentes, le DG a en violation de la loi évoquée supra, instauré de nouveaux critères à prendre en compte cumulativement sur les cinq (05) dernières années tels que, une note d’au moins 15/20 sur l’évaluation annuelle, l’absence de sanction disciplinaire, le défaut d’absence non justifiée de plus de dix (10) jours par exercice budgétaire. Owona Assoumou veut ainsi exclure 75% des potentiels récipiendaires pour éviter de payer les primes y afférentes. Au-delà du caractère totalement illégal de cette démarche, le DG se substitue ainsi au président de la République et/ou au parlement en amendant unilatéralement la loi », précise le lanceur d’alerte Boris Bertolt.

« Par ailleurs, pour soulager le personnel face à l’augmentation ambiante du coût de la vie et, emboitant ainsi le pas au gouvernement à la suite des hautes instructions du Président de la République, le Conseil d’Administration a instruit au Directeur General de mener une réflexion visant un ajustement à la hausse des salaires. Sans surprise, dans la logique qui lui est désormais reconnue, Owona Assoumou en poste depuis 14 ans n’a pas daigné donner suite. Il faut se souvenir que le Directeur Général de ADC n’a jamais un seul instant envisagé la moindre action dans ce sens depuis sa nomination le 15 juin 2009, malgré les « trente glorieuses » connues par l’entreprise qui, n’ont jamais été capitalisées. En définitive, d’après le même président de syndicat, le Directeur Général ouvrira certainement les yeux le jour où un aéronef de Air France se retrouvera cloué au sol faute d’assistance en escale », a ajouté le lanceur d’alerte.