Le politologue remet en question la crédibilité politique de son confrère dans une sortie virulente


Une nouvelle controverse agite le milieu politique camerounais. Le politologue Moussa Njoya a livré une critique acerbe contre Elimbi Lobè, remettant en cause ses compétences et son influence politique réelle. Cette sortie, particulièrement virulente, illustre les tensions qui traversent le paysage politique national.



Moussa Njoya s'attaque frontalement aux prétentions politiques d'Elimbi Lobè, estimant que ce dernier "se prend pour le parangon de la connaissance et de l'expérience politiques". Le politologue va plus loin en affirmant qu'Elimbi Lobè "est désormais incapable de remplir un kiosque de PMUC, même dans son village à Dibombari", une formule imagée pour souligner ce qu'il perçoit comme une perte d'influence.


L'analyse de Moussa Njoya porte également sur le parcours politique d'Elimbi Lobè. Il critique le fait que ce dernier "brandir le fait qu'il a été candidat à des élections municipales et conseiller municipal comme argument massue", considérant que cette expérience ne suffit pas à justifier une expertise politique particulière.


"Elimbi n'a pas plus de compétence politique que le dernier quidam de nos quartiers", affirme le politologue, qui attribue le passé électoral de son confrère à une simple "cooptation sur une liste du SDF, juste pour des besoins de représentativité sociologique".


Moussa Njoya soulève un point qu'il juge révélateur : depuis qu'Elimbi Lobè a quitté le SDF "il y a environ 10 ans", celui-ci n'aurait "plus jamais été candidat" et encore moins "élu à quoi que ce soit".


Pour étayer son argumentation, le politologue établit des comparaisons avec d'autres personnalités politiques : "On a vu des personnalités comme Pierre Kwemo, l'honorable Monthe ou encore l'honorable Souob Lazare quitter le SDF, se présenter sous d'autres bannières et être réélues", contrairement à Elimbi Lobè selon lui.


La polémique ne s'arrête pas à Elimbi Lobè. Moussa Njoya élargit sa critique à d'autres personnalités, déclarant qu'"il n'y a qu'un naïf politique comme AKERE pour accorder le moindre crédit à ce genre d'individu".


Au-delà des attaques personnelles, cette controverse soulève des questions plus larges sur les critères de légitimité politique au Cameroun. Elle interroge la valeur accordée à l'expérience électorale passée versus la capacité à maintenir une influence politique dans la durée.


Cette polémique s'inscrit dans un contexte politique camerounais où les débats sur la crédibilité et l'expertise des acteurs politiques sont récurrents, particulièrement en période pré-électorale.